Newsletter Books - 5 janvier 2016

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http://www.books.fr/wp-content/uploads/wysija/themes/bookletters/images/232x106xheader.png.pagespeed.ic.8EkUcid4bA.png" border="0" alt="En-tête" class="CToWUd a6T" tabindex="0" /> 05/01/2016

Bonsoir, chers Bookslecteurs ! Aujourd'hui, Chris Lavers a trouvé une licorne, Primo Levi a révélé des éléments, Pierre Piazza a exhumé sa carte d'identité, et Octave Uzanne et Albert Robida ont réinventé le livre. http://www.books.fr/wp-content/uploads/wysija/themes/bookletters/images/564x16xdivider.png.pagespeed.ic.m08Tt_OyxW.png" border="0" width="564" height="16" alt="---" class="CToWUd" /> Le fait du jour http://www.books.fr/wp-content/uploads/icons/xdo.png.pagespeed.ic.cKp5W5yMBW.png" alt="" class="CToWUd" />      La licorne a permis la découverte de l’okapi. Cet animal dont le mâle a deux cornes, mais la femme aucune, a été découvert au Congo en 1900 par  Sir Henry Hamilton Johnston. Chris Lavers raconte dans The Natural History of Unicorns que l’explorateur était en fait parti à la recherche d’une licorne, intrigué par la description d’un cheval sauvage à une corne. Une licorne gonflable de douze mètres, œuvre de l’artiste Jo Vargas, installée à Crans-Montana en Suisse, a été dérobée dans la nuit de dimanche à lundi.   En savoir plus : Du sexe des licornes, Books, avril 2009. http://www.books.fr/wp-content/uploads/wysija/themes/bookletters/images/564x16xdivider.png.pagespeed.ic.m08Tt_OyxW.png" border="0" width="564" height="16" alt="---" class="CToWUd" /> Le chiffre du jour 21  éléments chimiques sont devenus poétiques sous la plume de Primo Levi. Dans Le Système périodique, l’écrivain italien associe à chacun de ces éléments issus du tableau de Mendeleïev des événements qui ont marqué sa vie pour reconstruire par touches le fil de son existence. L’Union internationale de chimie pure et appliquée vient, elle, d’ajouter quatre nouveaux éléments à cette classification scientifique. http://www.books.fr/wp-content/uploads/wysija/themes/bookletters/images/564x16xdivider.png.pagespeed.ic.m08Tt_OyxW.png" border="0" width="564" height="16" alt="---" class="CToWUd" />   Tout bien réfléchi   http://www.books.fr/wp-content/uploads/2016/01/600xNx9712305794_df2c1d0aac_k-400x200.jpg.pagespeed.ic.yXRJ-r13Xt.jpg" alt="" width="600" class="CToWUd a6T" tabindex="0" /> Pims_/ Flickr La lente invention de la carte d’identité   La  Suède exige, depuis lundi, une pièce d’identité de quiconque voudrait traverser le pont qui la relie au Danemark, principale porte d'entrée des réfugiés dans le royaume. Le document d’identité, devenu banal aujourd’hui, a pourtant mis longtemps à s’imposer. Le politologue Pierre Piazza le rappelle dans Histoire de la carte nationale d’identité : il a fallu plusieurs décennies avant sa généralisation en France. L’idée de pouvoir identifier les citoyens français grâce à des documents fiables ne devient en vogue qu’à l’orée de la Première Guerre mondiale. C’est à la fin du XIXe siècle, avec l’essor des méthodes de la police « scientifique » comme l’anthropométrie judiciaire, que les autorités ont commencé à recenser certaines catégories de populations dites « marginales ». En 1912, l’Etat crée le carnet anthropométrique pour les nomades ; en 1917, pour les étrangers. Les Français, eux, prouvent leur identité avec toutes sortes de documents, du livret de famille à la carte de la compagnie de chemins de fer, et surtout grâce à la présentation de témoins. Après la Grande Guerre, pour assurer la protection de la communauté nationale, la création de la carte d’identité pour tous est proposée. En 1921, le préfet de police de Paris l’adopte, uniquement pour le département de la Seine. Les Parisiens résistent. Leur mécontentement porte sur la méthode, et notamment le relevé de l’empreinte digitale. Ils s’indignent : on ne peut pas soumettre l’honnête citoyen aux techniques utilisées par les policiers pour traquer les délinquants. Surtout, le système est loin d’être fiable. Rien ne garantit qu’une personne ne dépose pas plusieurs demandes de carte ou ne produise de faux justificatifs. Mais la carte d’identité prend petit à petit sa place aux côtés des autres documents d’identification. Au début des années 1940, elle est définitivement entrée dans les mœurs.     http://www.books.fr/wp-content/uploads/2016/01/90xNx4123BA78XVL.jpg.pagespeed.ic.fW8aJnYhHR.jpg" class="CToWUd" /> Histoire de la carte nationale d’identitépar Pierre Piazza Éditeur: Odile Jacob Date de parution: 2004 ACHETER LE LIVRE http://www.books.fr/wp-content/uploads/wysija/themes/bookletters/images/564x16xdivider.png.pagespeed.ic.m08Tt_OyxW.png" border="0" width="564" height="16" alt="---" class="CToWUd" />   Inattendu   http://www.books.fr/wp-content/uploads/2016/01/600xNx1280px-Paris_-_A_bookshop_-_2697-400x200.jpg.pagespeed.ic.w7mnexskQr.jpg" alt="" width="600" class="CToWUd a6T" tabindex="0" /> © Jorge Royan / http://www.royan.com.ar Le livre a de l’avenir, mais pas le papier   Libraires et éditeurs retrouvent le sourire. Après cinq années de baisse, le chiffre d’affaires de l’édition française devrait augmenter en 2015. Pourtant, l’avenir du métier n’est ni dans le papier, ni dans le numérique, si l’on en croit ce plaidoyer futuriste écrit par Albert Robida et Octave Uzanne en 1894. « La fin des livres » (dernier chapitre des Contes pour les bibliophiles) nous plonge dans un monde plein d’histoires et sans pages à tourner. Comment est-ce possible ?   Ce fut, il y a deux ans environ, à Londres, que cette question de la fin des Livres et de leur complète transformation fut agitée en un petit groupe de Bibliophiles et d’érudits, au cours d’une soirée mémorable dont le souvenir restera sûrement gravé dans la mémoire de chacun des assistants...      LIRE LA SUITE http://www.books.fr/wp-content/uploads/icons/90xNxlivre.jpg.pagespeed.ic.GJ1yhV2MoU.jpg" alt="" width="90" align="left" class="CToWUd" /> Contes pour les bibliophiles par Albert Robida et Octave Uzanne   Éditeur: May et Motteroz Date de parution: 1894