Newsletter Books - 3 novembre 2015

[page francaise]

http://www.books.fr/wp-content/uploads/wysija/themes/bookletters/images/header.png" border="0" alt="En-tête" class="CToWUd a6T" tabindex="0" /> 03/11/2015

Bonsoir, chers Bookslecteurs ! Aujourd'hui, Caroline Weber habille Marie-Antoinette, Iain Banks défend le whisky, Sylvie Ducas va aux sources du Goncourt et Jason Berry épluche les comptes du Vatican. http://www.books.fr/wp-content/uploads/wysija/themes/bookletters/images/divider.png" border="0" width="564" height="16" alt="---" class="CToWUd" /> L'idée du jour http://www.books.fr/wp-content/uploads/icons/idea.png" alt="" width="80" class="CToWUd" />      Marie-Antoinette a fait un usage politique de la mode. L’attention portée à sa parure fut, pour la future reine de France, un moyen d’asseoir sa position à la cour en attendant d’avoir un héritier, une manière de laisser entendre qu’elle avait de l’influence, assure l’historienne Caroline Weber dans What Marie-Antoinette Wore to the Revolution. Un ensemble d’objets lui ayant appartenu ont été mis aux enchères ce mardi à Paris. http://www.books.fr/wp-content/uploads/wysija/themes/bookletters/images/divider.png" border="0" width="564" height="16" alt="---" class="CToWUd" /> Le fait du jour http://www.books.fr/wp-content/uploads/icons/do.png" class="CToWUd" />       Le parlement écossais a interdit la production de whisky, pendant un an, en 1579. Son but était de protéger l’approvisionnement en nourriture, après de mauvaises récoltes, explique Iain Banks dans Raw Spirit. L’Institut de recherche environnemental écossais est lui aussi fou de whisky. Il espère pouvoir utiliser les rebuts de sa production pour nettoyer un site radioactif. http://www.books.fr/wp-content/uploads/wysija/themes/bookletters/images/divider.png" border="0" width="564" height="16" alt="---" class="CToWUd" />   A CONTRE-COURANT   http://www.books.fr/wp-content/uploads/2015/11/Edmond_de_Goncourt_dans_son_cabinet_de_travail-400x200.jpg" alt="" width="600" class="CToWUd a6T" tabindex="0" /> Edmond de Goncourt Le Goncourt trahi   Mathias Enard ne recevra que 10 euros de la part l’Académie Goncourt. Le prix avait pourtant été conçu à l’origine par les frères Goncourt comme une forme de mécénat au service des auteurs. Mais il a très vite manqué de fonds. L’industrie du livre a donc pris le relais, et les ventes réalisées grâce au bandeau rouge affichant la distinction permettent de récompenser financièrement les auteurs. Exactement l’inverse de la volonté des illustres frères. « L’Académie Goncourt est sans doute le plus bel exemple de détournement et de récupération d’un mécénat littéraire par l’économie de marché », affirme Sylvie Ducas dans Prix Goncourt 1903-2003: Essais critiques. Edmond et Jules de Goncourt s’intéressent à l’art, pas à l’édition. Ils souhaitent promouvoir les formes les plus modernes de la création littéraire, et attribuer leur prix « à la jeunesse, à l’originalité du talent, aux tentatives nouvelles et hardies de la pensée et de la forme ». Le projet d’Académie Goncourt est une réponse à l’immobilisme de l’Académie française. Il n’a rien à voir avec la démocratisation de la littérature. « Avec Sainte-Beuve, l’erreur d’Edmond de Goncourt aura été de croire qu’une telle littérature de masse naîtrait de l’essor de la presse et du roman-feuilleton et non, comme ce fut le cas, des mutations de la librairie traditionnelle et de la naissance de l’édition moderne », écrit Sylvie Ducas. Récupéré par les éditeurs, le prix devient une arme pour transformer la littérature en événement et la faire entrer dans l’ère des gros tirages dès les années 1920.     http://www.books.fr/wp-content/uploads/2015/11/7183ClrEPYL.jpg" class="CToWUd" /> Prix Goncourt, 1903-2003: Essais Critiques par Sylvie Ducas Éditeur: Peter Lang Date de parution: 2004 ACHETER LE LIVRE http://www.books.fr/wp-content/uploads/wysija/themes/bookletters/images/divider.png" border="0" width="564" height="16" alt="---" class="CToWUd" />   TOUT BIEN RÉFLÉCHI   http://www.books.fr/wp-content/uploads/2015/11/9381192420_98a888b335_k-e1446571854291-400x200.jpg" alt="" width="600" class="CToWUd a6T" tabindex="0" /> George Martel / Pilot New Media Vatican, nid d’espions   Espionnage, fuites d’informations, banque louche, arrestations… Tous les éléments sont réunis pour un nouveau James Bond. A ceci près que les faits se passent au Vatican. Le Saint-Siège est secoué par un nouveau scandale et ses finances sont au cœur de la tempête. L’argent, à tous les niveaux de l’Eglise, ne sert pas forcément les fins charitables qu’imaginent les fidèles, rappelle John Plender dans cet article du Times Literary Supplement, traduit par Books en mai dernier.   Les finances de l’Église romaine sont notoirement opaques, mais une chose au moins est sûre : sa capacité à utiliser à des fins charitables les importantes contributions de ses fidèles a été sérieusement mise à mal par les énormes indemnités versées aux victimes d’abus sexuels commis par le clergé. Pour les seuls États-Unis, la note approche les 2 milliards de dollars...     LIRE LA SUITE http://www.books.fr/wp-content/uploads/2015/04/Render-unto-Rome.-The-secret-life-of-money-in-the-catholic-Church-.jpg" class="CToWUd" /> Rendre à Rome… La vie secrète de l’argent dans l’Église catholique par Jason Berry Éditeur: Crown Date de parution: 2011 ACHETER LE LIVRE