Newsletter Books - 2 novembre 2015

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http://www.books.fr/wp-content/uploads/wysija/themes/bookletters/images/header.png" border="0" alt="En-tête" class="CToWUd a6T" tabindex="0" /> 02/11/2015

Bonsoir, chers Bookslecteurs ! Aujourd'hui, Olivier Roy surveille les urnes turques, Alexis Dudden s'attable avec le Japon et la Corée du Sud, David Michaelis adopte un chien et Léon Tolstoï écrase sa dernière cigarette. http://www.books.fr/wp-content/uploads/wysija/themes/bookletters/images/divider.png" border="0" width="564" height="16" alt="---" class="CToWUd" /> La phrase du jour http://www.books.fr/wp-content/uploads/icons/guillemets.png" alt="" width="80" class="CToWUd" />      Erdogan est plus proche des mormons que des salafistes, cravate comprise. Selon Olivier Roy, auteur de L’Echec de l’Islam politique, le président turc et son parti l’AKP sont la preuve que la religion musulmane est soluble dans la démocratie. En traduisant les normes religieuses en valeurs conservatrices, à la manière de la droite chrétienne américaine, ils touchent un large électorat populaire. L’AKP a remporté la majorité absolue des sièges au Parlement ce dimanche.   En savoir plus : « L’islamisme ne résiste pas à l’épreuve du réel », Books, novembre 2013. http://www.books.fr/wp-content/uploads/wysija/themes/bookletters/images/divider.png" border="0" width="564" height="16" alt="---" class="CToWUd" /> L'idée du jour http://www.books.fr/wp-content/uploads/icons/idea.png" class="CToWUd" />       En 1965, les Japonais ont acheté la signature du gouvernement coréen pour rétablir les relations diplomatiques entre les deux pays. La déclassification, en 2005, des archives relatives au traité nippo-coréen a permis de découvrir que les dirigeants de l’époque ont accepté plusieurs centaines de millions de dollars, précise l’historienne Alexis Dudden dans Troubled Apologies. Le texte prévoit notamment que les victimes des Japonais pendant la Seconde Guerre mondiale ne peuvent plus réclamer de dédommagements. Un sujet qui envenime encore aujourd’hui les relations entre les deux pays, dont les chefs d’Etat se sont rencontrés ce lundi. http://www.books.fr/wp-content/uploads/wysija/themes/bookletters/images/divider.png" border="0" width="564" height="16" alt="---" class="CToWUd" />   A CONTRE-COURANT   http://www.books.fr/wp-content/uploads/2015/11/88461-snoopy-e1446486611444-400x200.jpg" alt="" width="600" class="CToWUd a6T" tabindex="0" />   Snoopy, le chien qui s’aimait trop   Snoopy inaugure ce lundi son étoile sur Hollywood Boulevard. Le beagle des Peanuts ne fait pourtant pas l’unanimité. Si, en Europe, il est considéré comme le personnage principal de l’œuvre du dessinateur Charles Schulz, outre-Atlantique, cette place est disputée. Le premier rôle revenait, dans les dessins du début, au jeune Charlie Brown, rappelle David Michaelis dans sa biographie du dessinateur. Snoopy marchait alors à quatre pattes et n’était qu’un rouage de la comédie sociale des Peanuts. A la fin des années 1960, le petit chien devient bipède et évolue. « Snoopy était toujours hilarant, mais il y avait quelque chose de fondamentalement différent », décrit Sarah Boxer dans The Atlantic. « Il n’avait plus besoin des autres personnages pour se définir. Il lui suffisait de son imagination. De plus en plus souvent, il apparaisssait seul sur sa niche, dormant ou tapant son roman sur sa machine à écrire. » Pour certains fans, Snoopy a perverti le sens du travail de Schulz. Charlie Brown - le personnage que ces puristes considèrent comme central - est l’archétype du perdant, malmené par les autres et très préoccupé par ce qu’ils pensent de lui. Snoopy est, à l’opposé, plongé dans son monde imaginaire, devenant un aviateur de la Première Guerre mondiale ou un chef scout. Il trouve ainsi épanouissement et popularité, mais en étant trop imbu de lui-même pour ses détracteurs. « Vu de cette manière, Snoopy est l’essence de la culture selfie, de la culture Facebook, ajoute Sarah Boxer. Il est le genre de créature capable de traverser le monde uniquement pour se prendre en photo et la partager avec tout le monde afin d’améliorer son image sociale. »     http://www.books.fr/wp-content/uploads/2015/11/41WDGBcDYrL.jpg" class="CToWUd" /> Schulz and Peanuts : A Biography par David Michaelis Éditeur: HarperCollins Date de parution: 2007 ACHETER LE LIVRE http://www.books.fr/wp-content/uploads/wysija/themes/bookletters/images/divider.png" border="0" width="564" height="16" alt="---" class="CToWUd" />   INAPERÇU   http://www.books.fr/wp-content/uploads/1970/01/douard_Manet_-_Le_fumeur-e1446487721641-400x200.jpg" alt="" width="600" class="CToWUd a6T" tabindex="0" /> Le fumeur, Edouard Manet Les conseils du tabacologue Tolstoï   Dans le bras de fer qui oppose les buralistes à la ministre de la Santé autour de la mise en place du paquet « neutre », Tolstoï aurait certainement pris fait et cause pour cette dernière. Ancien fumeur, l’écrivain russe a dénoncé les effets du tabac, qui engourdit la conscience, endort l’intelligence. DansPlaisirs vicieux, il se livre à un réquisitoire cinglant contre la tyrannie de la cigarette. Les amateurs du tabac affirment qu’il épanouit l’âme, éclaircit la pensée, distrait et procure un plaisir, mais qu’il n’a pas la propriété, comme l’alcool, de paralyser la conscience. Mais il suffit d’analyser soigneusement les conditions dans lesquelles le besoin de fumer est particulièrement pressant...     LIRE LA SUITE http://www.books.fr/wp-content/uploads/icons/livre.jpg" class="CToWUd" /> Plaisirs vicieux par Léon Tolstoï Éditeur: Charpentier Date de parution: 1892