Connaissance des Arts Hors-serie: Nicolas de Staël au musée d’Art moderne de Paris

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29.08.2023

Figure incontournable de la scène artistique française d’après-guerre, Nicolas de Staël (1914-1955) a bouleversé la distinction entre abstraction et figuration. Ce hors-série retrace sa carrière faite d’expérimentations et de voyages, entre les lumières du sud et celles du nord, brutalement stoppée par sa mort prématurée.

 

Au sommaire :

 

Charlotte Barat-Mabille et Pierre Wat, commissaires de l’exposition, reviennent sur la popularité de Nicolas de Staël et la conception de cette rétrospective qui pose un regard nouveau sur le peintre : « un homme qui cherche, un peintre qui s’interroge sur sa création comme seule issue à sa vie ».
L’urgence de la peinture : Noble, exilé, orphelin, pauvre, séduisant, il aurait pu connaître le destin d’un peintre maudit. Mais Nicolas de Staël a connu le succès de son vivant, même si ses démons l’ont emporté à 41 ans, laissant des centaines de toiles et une œuvre exposée dans tous les grands musées du monde.
« Parc des Princes », la victoire de la couleur : Avec ce chef-d’oeuvre d’énergie concentrée, Nicolas de Staël a rendu inoubliable un match de football plutôt banal.
L’écriture sur le fil et sur le vif : Au-delà de la peinture, Staël a entretenu une relation étroite aux mots et à l’écriture. Ses lectures, son amitié avec des écrivains, des poètes — surtout René Char — sa correspondance avec ses amis, sa collaboration à des projets d’édition sont indissociables de ses recherches picturales.
Le paysage, lieu de fragilité mimétique : Parce que les paysages sont faits d’une matière changeante et d’une souplesse extrême, ils se prêtent parfaitement à la non-figuration. Staël l’a bien compris, qui a peint la route, le ciel, la ville, la mer au moyen de formes géométriques, de bandes colorées d’une simplicité radicale.
Les nus, un corps à corps obsédant avec la peinture : Avec Nu couché bleu peint peu avant sa mort, Nicolas de Staël poursuit à la fois ses recherches formelles sur le nu, inspiré par Goya et Vélasquez qu’il a admirés à Madrid, et tente d’exorciser sa passion dévorante pour Jeanne Mathieu, rencontrée à l’été 1953.

 

Entretien, études d’œuvre, infos pratiques… Ce hors-série constitue une présentation richement illustrée de l’exposition « Nicolas de Staël » au musée d’Art moderne de Paris, en préparation ou en complément de votre visite !

 

Août 2023 – 68 pages