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Alain Planès, un pianiste qui déchira les brumes enveloppant la musique de Janáček

A la fin des années 70, que connaissait-on du corpus pianistique de Janáček en France ? Quelques disques produits en Tchécoslovaquie apparaissaient bien furtivement dans les rayons des disquaires. Il fallait plutôt guetter du côté des firmes occidentales pour trouver chez Columbia, Orfeo et encore chez Deutsche Grammophon  un des trois microsillons de Rudolf Firkušný étalés sur vingt ans, chez Westminster celui de Franz Holetschek datant d’une vingtaine d’années ou chez Erato l’interprétation d’Eva Bernathová. Parfois sur France Musique et sur France Culture, on entendait la version de Josef Páleníček. Dans les salles de concert, rares, très rares se comptaient les pianistes qui inscrivaient l’une ou l’autre des trois pièces maîtresses de Janáček : Sur un sentier recouvert, la Sonate I.X.1905Dans les brumes. Ils venaient plutôt de l’étranger, de Tchécoslovaquie principalement (Josef Páleníček, Valentina Kameníková, Ivan Moravec). Deux pianistes français osèrent se frotter à ces ouvrages : Bertrand Hot dans la région parisienne au cours de l’année 1967, et un peu plus tard Claude Hellfer. C’est dans ce contexte particulier qu’Alain Planès survint. Ces pièces pour piano de Janáček, contemporaines de la gestation de Jenůfa et des quelques années qui suivirent sa création à Brno, méritaient pourtant une écoute attentive. Alain Planès allait s'employer à les divulguer et surtout à les diffuser.
Ce pianiste suivit un sentier peu orthodoxe. Comme beaucoup de ses confrères, il passa quelques années au Conservatoire de Paris. Peut-on considérer qu'il prit des chemins de traverse en rejoignant les USA ou simplement envisager qu'il désirait voir et entendre la musique autrement ? Se confronter à des musiciens tels Menahem Pressler, le pianiste du Beaux arts trio, György Sebök, Janos Starker obligeait à reconsidérer les certitudes acquises après les années d'études. Lorsqu'il revint en France, il s'engagea pour un temps dans l'aventure de l'Ensemble intercontemporain que Pierre Boulez venait de créer. Boulez justement l'incita à parcourir la partition du Journal d'un disparu. En dehors de Germaine Leroux en 1936, aucun pianiste français ne s'était emparé de la partie de piano de cet ouvrage atypique qui par ailleurs n'avait été donné que de manière parcimonieuse. Voir Le Journal d’un disparu en France
Avec son envie de découvertes, Alain Planès avait déjà rencontré la musique de Janáček. Lorsque France Musique diffusait une œuvre inconnue à ses oreilles, il ne coupait pas l'interrupteur de son récepteur radio, mais tendait l'oreille. Si l'audition le satisfaisait ou au moins l'interrogeait, il tentait d'en savoir plus sur l'auteur. Au cours de ses études au Conservatoire, il n'avait jamais rencontré une pièce du compositeur morave dont on n'étudiait pas la musique en ces années-là. Cependant, la bande FM diffusait parfois un disque venant de Tchécoslovaquie. Ainsi, l'audition de la Sinfonietta, de Taras Bulba et de la Messe glagolitique déclencha, chez Planès, émerveillement et questions. Et lorsque la radio  transmit Dans les brumes, la Sonate 1905 et Sur un sentier recouvert qu'en ces années-là, on n'entendait quasiment que sous les seuls doigts de Josef Páleniček, un désir pressant germa chez lui : s'emparer de ces partitions pour les jouer. Cette appétence s'amplifia lorsque Pierre Boulez lui fit découvrir Le Journal d'un disparu et le Capriccio.
A la fin des années 1970, Pierre Boulez jeta son regard et tendit l'oreille vers la Moravie d'où lui parvinrent quelques bribes lyriques qui l'interrogèrent. La conversion était en route… Fin février et début mars 1979, il dirigea à l'Opéra de Paris Lulu (1) d'Alban Berg avec Teresa Stratas et Yvonne Minton alors qu'en mai Claudio Abbado assura une reprise de Wozzeck. Parallèlement, avec l'Ensemble Intercontemporain il inaugura un cycle Berg (2) au cours duquel il confronta le compositeur autrichien à Stravinsky, puis au cours d'un second concert à Bartók enfin le 19 mars, au Théâtre d'Orsay, à… Janáček ! Issus de deux cultures différentes, séparés par une génération au moins, préoccupés par des poétiques distinctes, la rencontre s'avérait hasardeuse. Au delà des apparences qui montraient que tout séparait les deux compositeurs, Boulez trouvait une cohérence à travers deux œuvres phares du compositeur morave et du compositeur autrichien : la mise en perspective duJournal d'un disparu et de la Suite lyrique qu'il qualifiait dans son introduction de « journal intime » et « théâtre imaginaire ». Il avait mobilisé pour cette rencontre le ténor anglais Robert Tear que le piano d'Alain Planès accompagnait (3) et le Quatuor Alban Berg, le bien nommé.
Depuis, la musique pour piano de Janáček ne quitta plus le clavier d‘Alain Planès et elle alimenta nombre de ses récitals. Nous ne savons pas si Alain Planès joua constamment devant des salles remplies. Toujours est-il qu'il prouva sa persévérance en exécutant à Paris en 1982 et l'année suivante à Arc et Senans le « curieux »Capriccio comme Jacques Longchamp (4) le désigna, sans le doter d'une connotation péjorative. Chaque fois que l'occasion lui en était donnée, le critique musical continuait à souligner dans la presse quotidienne la modernité et l'attrait des œuvres de Janáček. En 1986, Alain Planès poursuivit avec le Concertino, la Sonate pour violon où il accompagnait le violoniste du Quatuor Talich, Petr Messiereur et dans une de ses tournées de l'année 1987, il transporta le cycle pianistique Dans les brumes de Paris jusque dans le Poitou. Par ailleurs, il imposa cette musique au cours d'un des premiers festivals de La Roque d'Anthéron, ce festival qui devint rapidement la Mecque de la musique  de piano. Durant ces années, Alain Planès se comporta comme l'ambassadeur de la musique pour piano de Janáček. Et son action tenace et enthousiaste qui se prolongea dans les années suivantes emporta peu à peu l'adhésion du public emmenant mélomanes et personnages influents du milieu musical à réviser substantiellement leur opinion sur la musique du compositeur morave.
Le début de l’année 1988 vit un changement important dans la perception de la musique de Janáček par le public français. Jusqu’ici les rares représentations de ses opéras à Paris n’avaient soulevé aucun enthousiasme collectif parmi les spectateurs ; le monde musical des interprètes, des critiques et de journalistes, à quelques exceptions près n’avait montré aucun intérêt envers ces pièces. Les représentations de Kát'a Kabanová et De la maison des morts à l’Opéra de Paris, en février et mars 1988 se déroulèrent devant des salles garnies et chaleureuses. On aurait pu penser que ce mouvement inattendu en faveur de Janáček ne toucha que Paris. Ce serait se tromper. A Angers, Lyon,  Strasbourg,  Cognac,  Montpellier, on joua la Sonate pour violon et piano, la suite d'orchestre de La Petite Renarde ruséeMládí et Le Journal d'un disparu. Arrêtons nous un instant sur cette dernière œuvre chantée trois jours de suite à Montpellier par un jeune ténor français Yvan Matiakh, l'un des premiers à oser un tel rôle bien soutenu par le piano d'Alain Planès.
Alain Planès retrouva ce Journal d'un disparu notamment en 1998 lors des journées Janáček organisées à l'auditorium du Musée du Louvre « optant pour un jeu limpide, direct, sans afféterie, [il] assurait la partie complexe de piano » ; il assista le ténor américain Beau Palmer au « timbre rêvé, rond et clair, sans l'ombre d'une résonance métallique (5) » et la mezzo Isabelle Cals. En 2001, à Aix-en-Provence, dans le cadre du festival lyrique, de son piano, il dirigea Adrian Thompson et Hana Minutillo, les protagonistes de cette histoire de séduction d’un jeune paysan par une tzigane pour l’amour de laquelle il abandonne son milieu familial. Comme le compositeur l'avait envisagé, Claude Régy mit en scène cette rencontre entre personnages de deux mondes différents avec la présence d'un comédien. « Parce que les figurants évoluent en ombres chinoises et parce que le héros, Janicek, chante intégralement dans le noir, le geste lyrique et sa dramaturgie intérieure surgissent avec une fulgurance et une évidence stupéfiantes. » Frank Langlois définissait la réalisation musicale en distinguant le pianiste : « véritable directeur musical : ferme soutien des chanteurs, pianiste dont les talents ne sont plus à vanter et porteur de la poétique musicale de Janacek. (6) » La réalisation scénique de ce Journal ne convainquit pas totalement Renaud Machart. Pourtant la « musique qui semble inventer sa raison d'être à chaque instant, et qui […] puise en elle-même sa matière organique et la renouvelle à l'infini. » le subjugua ainsi que « le jeu justement plein et dru (7) » d'Alain Planès, alors qu'il regrettait la distorsion acoustique entre les voix et le piano, due sans doute au plein air.  Le chroniqueur lyonnais A. Mafra ne se déclara pas gêné par cet aspect, il réserva  ses éloges à l'accompagnateur : « Le pianiste lyonnais sculpte cette musique avec une poigne, non sans poésie et émotion. Sa sonorité pleine, charnue offre un merveilleux contrepoint à la voix bien timbrée et à l'émission puissante du ténor britannique. (8) » Dans un entretien avec Jacques Drillon, Planès caractérisait le piano, l'un des acteurs du Journal : « Tout est dans et derrière le texte, si condensé, si simple : la vie, la mort, la naissance, la rupture, la lutte contre la convention. Le piano, dans cette œuvre, est à la fois l'accompagnateur et le soliste. Mes interventions aussi sont une parole, agissante, fédératrice. D'ailleurs [le piano] a le dernier mot : au moment de l'acte sexuel, il est le seul à 'parler'. » Il précisait ce qu'il ressentait dans ce piano « [Janáček] ne développe jamais, il ne fait pas de vraies variations, consent à un peu de contrepoint. Cela n'a rien à voir avec l'architecture habituelle. Il a balayé toute trace d'académisme. (9) » Ce Journal ne passa pas seulement le mois de juillet dans la chaleur d'Aix, mais se fit entendre à une dizaine de reprises dans la même configuration à Nanterre au mois de septembre et à Orléans pour deux soirées en octobre. Près d'une vingtaine de séances dans trois lieux différents, voilà une sorte de consécration pour un ouvrage peu usité jusqu'à présent.
Tout au long des années, en plus de ce Journal d'un disparu, Alain Planès n'eut de cesse de propager la musique de Janáček, seul à son piano ou inclus dans un ensemble de musiciens. Il ne ménagea pas sa peine (et son plaisir !) à véhiculer Dans les brumes, la Sonate 1905Sur un sentier recouvert, de Paris à Toulouse, dans le cadre du Piano aux Jacobins et ailleurs dans la ville rose, à Bordeaux, à Tours, etc. Quand Radio-France l'invitait pour un récital dans ses murs, il parsemait, une fois ou l'autre, quelques pièces de piano de Janáček. Cette proximité avec la musique du compositeur morave lui ouvrit le droit de délivrer sa vision par un enregistrement chez Harmonia Mundi. Dans la discographie janáčekienne, on remarqua ce disque gravé pour la première fois par un pianiste français. Dans les bacs des disquaires, on avait eu les interprétations des tchèques Rudolf Firkušný, Josef Páleniček, Radoslav Kvapil et de quelques pianistes étrangers, sans toutefois pouvoir déchiffrer sur une pochette le nom d'un pianiste français. Non seulement Alain Planès réserva la totalité de la galette à Janáček, mais son disque suscita une série d'approbations. Au Monde de la musique, il récolta un Choc, distinction mensuelle de la revue ;  en plus son disque (10) fut propulsé au rang de disque de l'année parmi onze autres enregistrements de 1994.  Dans les colonnes de la revue, l'écrivain Milan Kundera (11) rédigeait parfois une critique. Il se chargea de celle-ci : « Une netteté de chaque note, de chaque motif, allant de pair avec une irrésistible expressivité ! Une passion perpétuelle et une précision sans faille ! Oui, la précision dans la passion, c'est Janacek ! » Et d'ajouter « Ce pianiste français a saisi l'insaisissable style du compositeur tchèque, immédiatement et sans hésiter. C'est qu'il n'est pas seulement un virtuose, mais surtout un grand musicien. (12) » De son poste d'observateur privilégié par sa double qualité d'écrivain et de mélomane, héritier quasi direct de Janáček, par son père, Milan Kundera avait honoré de sa plume pertinente, la pochette de ce disque, révélant aux auditeurs les ressorts de la musique distillée par Alain Planès. Rudolf Firkušný, que Planès avait rencontré au cours du festival de La Roque d'Anthéron dans les années 80, lui adressa un courrier pour le féliciter de son interprétation. A la suite de l'hommage de Milan Kundera, le témoignage qui lui parvenait de Firkušný ne pouvait que le conforter dans son action artistique.
Alain Planès
photo transmise aimablement par le pianiste

Le jeu d’Alain Planès prouvait enfin qu'on pouvait et devait sortir Janáček des particularismes régionaux dans lequel on l'enfermait depuis trop longtemps, par commodité. André Tubeuf, avec son précieux style si personnel, réfutait une thèse bien ancrée dans les esprits français. « Quand on maîtrise [le piano] de Debussy comme [Planès] le fait, la difficulté n'est pas d'aller au piano de Bartok ou à celui de Janacek, les barrières ne sont pas nationales. » Pourquoi donc réserver les pièces pour piano de Janáček uniquement  à ses compatriotes en imaginant que ceux-ci sont, seuls, aptes à déchiffrer son langage ? Tous ceux qui se posaient cette question pensaient trouver une réponse arrangeante qui les dispenserait de se pencher sur la musique du maître morave. Tubeuf alignait d'autres arguments : « Le cas de Janacek est singulier. Son isolement n'est pas ethnique, mais moral, une vocation : un solitaire reste sauvage dans Paris même. Il n'a pas mis Bach dans son piano, comme Chostakovitch. Il n'a mis que sa solitude, incommunicable, mais exprimée par le son. » Il déduisait : « Faut-il être compatriote de Janacek pour le faire parler ? Mais non. Janacek a eu tout son son dans ses oreilles, la terre natale, la vox populi, mais il ne lui a répondu que par la solitude qui, elle, est de partout. (13) » Où que l'on se trouve dans le vaste monde, on peut entrer en communication avec la manifestation artistique d'un autre humain, fut-il distant de soi de plusieurs centaines de kilomètres ou de dizaines d'années. C'est pourquoi Alain Planès signa un disque Janáček exceptionnel. Il l'était en 1994, il le reste aujourd'hui. Et, dans son élan, il ouvrit largement la voie aux autres pianistes français qui, bientôt, n'hésitèrent plus à se lancer dans l'exploration de cet univers sonore.

Un des nombreux habillages du disque
De salle en salle, Alain Planès dans son exercice solitaire rassembla autour des notes de son piano nombre d'auditeurs qui, dans un premier temps, devaient se demander s'ils ne rêvaient pas à l'audition de cette musique. Pourquoi ne l'entendait-on donc pas plus souvent ? Le cercle des mélomanes tombés sous le charme du compositeur morave s'élargissait. Quand l'occasion lui était donnée, Planès rejoignait un ensemble constitué ou des instrumentistes rassemblés pour une soirée particulière. Avec le clarinettiste Romain Guyot, Laurence Equilbey et son chœur Accentus, en 2003, il soutint l'humour, l'émotion, la poésie, la jubilation et le non-sens des Řikadla à Orléans, Paris et à Rouen. Qui mieux que lui pouvait traduire la rythmique, la fraîcheur et le bonheur de ces petites pièces ? Au cours d'une des Folles journées de Nantes, en 2007, centrées en cette année sur l'harmonie des peuples, il joua la partie concertante du Concertino associé à quelques instrumentistes (14). Bien sûr, en soliste, ses doigts coururent sur le clavier pour suivre un Sentier recouvertet une sonate inachevée. Son exemple déteignit sur d'autres interprètes de diverses nationalités (15). Des élèves du CNSM de Paris exécutèrent eux aussi le Concertino. Cette année-là, un véritable festival Janáček (16) se tenait à Nantes, à l'intérieur de la Folle journée.
 Après avoir repris les routes de France pour, lors de ses étapes, jouer Dans les brumes, la Sonate 1905Sur un sentier recouvert, Alain Planès se réjouissait de prendre sa place dans un groupe d'instrumentistes lors d'une soirée Janáček aux Bouffes du Nord en janvier 2012. Accompagnant l'archet de David Grimal dans la Sonate pour violon et piano, celui du violoncelliste Xavier Philips dans Pohádka, écoutant ses compagnons exécuter sur leurs instruments à cordes les deux quatuors, il revint seul sur scène, face à son piano pour le cycle Dans les brumes. Pour le mois de janvier 2013, il prépara une autre soirée Janáček (17), retrouvant le chœur Accentus à la parisienne Cité de la musique. Les auditeurs chanceux qui trouvèrent une place (le concert se déroula à guichets fermés) entendirent trois chœurs à capella (La colombe, La cane sauvage, La fontaine aux larmes extrait des Chants du Hradčany) et ces merveilleux Řikadla baignant dans la poésie, la fantaisie et l’humour que le piano relevait, deux autres chœurs dans lequel le piano jouait un rôle primordial, L’Elégie sur la mort de ma fille OlgaLa Trace du loup et le cycle pianistique Dans les brumes.
Qui d'autre que Alain Planès pouvait se targuer d'avoir tant agi pour que l'œuvre de Janáček fasse son chemin dans les oreilles et le cœur des auditeurs et ce depuis plus de trente ans ? Aucun autre pianiste, ni aucun autre interprète français ne montra un tel empressement, sur une durée aussi longue et à un tel niveau de qualité. Grâce à cette détermination et à toute  cette action, Janáček n'est pas seulement considéré comme compositeur d'opéras, mais ses pièces pianistiques démontrent que le piano du début du XXème comptait un défricheur et un musicien à l'expression à nulle autre pareille. Si l'un de ses auditeurs pouvait encore être déconcerté en lisant le nom de Janáček sur le programme du concert qu'il proposait, la notoriété que Planès avait acquise par son jeu des Préludes de Debussy et les sonates de Schubert, par exemple, le rassurait et le mettait dans de bonnes conditions pour accueillir cette musique encore peu parcourue par les virtuoses français, surtout à la fin des années 80. Un grand pas en avant venait de survenir.
Et de nombreux confrères pianistes empruntèrent, grâce à Alain Planès, le chemin qui menait à Janáček. En conséquence, le cercle des mélomanes touchés par cette musique ne cessa de s’élargir. Les œuvres pianistiques du compositeur s’imposèrent, devenant incontournables pour saisir l’étendue de la révolution musicale qui se déroulait au début du XXe siècle, à Paris, à Vienne, à Berlin, à Moscou et dans la modeste capitale morave Brno. Cette dernière mit beaucoup de temps à parvenir en France. Mais si elle est maintenant reconnue dans notre pays, elle le doit en priorité à la profondeur et à l’acuité de l’interprétation d’Alain Planès ainsi qu’à la ténacité de son action.
Joseph Colomb - avril 2013
Notes
1. Le dimanche 15 avril 1979, conjointement sur France Musique et sur la chaîne de télévision A2, retransmission d'une représentation de Lulu ! Heureuse époque ! Heureux téléspectateurs !

2. La revue Harmonie, dans son numéro 146 du mois d'avril 1979 salua ces événements par un long article d'Harry Hallbreich (20 pages !) avec une bibliographie et un discographie qui ne recensait pas moins de 50 enregistrements de la musique de Berg !
3. la mezzo Anna Ringart chantait Zofka, la noire tzigane tandis que Muriel Berger, Birgit Grenat et Martine Terrier formaient le chœur de femmes. 
4. Le Monde, 13 mars 1983. 
5. L'Humanité, 17 décembre 1988. (billet d'Hélène Jarry) 
6. Opéra International, n° 260, septembre 2001 
7. Le Monde, 13 juillet 2001 

8. Le Progrès, 14 juillet 2001 

9. Le Nouvel Observateur, 28 juin 2001. 

10. En 2013, ce disque est toujours au catalogue de Harmonia mundi après que la pochette ait été parée de plusieurs habillages successifs. 

11. Né à Brno, l'écrivain Milan Kundera est le fils d'un élève de Janáček, Ludvík Kundera (1891 - 1971), pianiste, musicologue, professeur de musique, directeur de l'Académie de musique de Brno.
12. Le Monde de la musique, n° 183, décembre 1994.

13. Diapason, n° 412, février 1995.

14. les violonistes Daishin Kashimoto et Raphaël Oleg, l'altiste Antoine Tamestit, le clarinettiste Nicolas Baldeyrou et le corniste David Pyatt, bassoniste non précisé.

15. Rien que pour le piano solo, Simon Zaoui, Iddo Bar-Shaï, Momo Kadama et Bertrand Chamayou livrèrent chacun leur vision des pièces de Janáček.

16. On y entendit, outre les pièces déjà citées, les deux quatuors, Pohádka, des chœurs, la Sonate pour violon et piano, des Danses moraves (à la harpe !), Mládí, la Suite pour cordes.

17. La musique de Janáček et celle de Martinů se partagèrent la soirée.

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