cultură şi spiritualitate
Musée du Louvre | |||
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Informations géographiques | |||
Coordonnées | 48° 51′ 40″ Nord 2° 20′ 09″ Est / 48.861073, 2.335784 |
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Pays | France | ||
Localité | Paris | ||
Informations générales | |||
Date d'ouverture | 1793 | ||
Collections | Antiquités orientales Antiquités égyptiennes Antiquités grecques Antiquités étrusques Antiquités romaines Arts de l'Islam Sculptures Objets d'art Peintures Arts graphiques | ||
Nombre d'œuvres | 35 000 en exposition 445 000 au total (dont 140 000 œuvres graphiques) | ||
Superficie | 210 000 m² dont 60 600 m² de galeries | ||
Informations visiteurs | |||
Visiteurs/an | 6 894 000 (2004) 7 553 000 (2005) 8 348 000 (2006) 8 500 000 (2008)-(2009) | ||
Adresse | Palais Royal Musée du Louvre 75001 Paris | ||
Site internet | www.louvre.fr | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris |
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Le Musée du Louvre est le plus grand musée de Paris par sa surface (210 000 m2 dont 60 600 consacrés aux expositions[1]) et l'un des plus importants du monde. Situé au cœur de la ville, entre la rive droite de la Seine et la rue de Rivoli, dans le Ier arrondissement, le bâtiment est un ancien palais royal, le palais du Louvre. La statue équestre de Louis XIV constitue le point de départ de l'axe historique, mais le palais n'est pas aligné sur cet axe. Le Louvre possède une longue histoire de conservation artistique et historique de la France, depuis les rois capétiens jusqu'à nos jours.
Musée universaliste, le Louvre couvre une chronologie et une aire géographique larges, depuis l'Antiquité jusqu'à 1848, de l'Europe occidentale jusqu'à l'Iran, via la Grèce, l'Égypte et le Proche-Orient. Il est constitué de huit départements: Antiquités orientales, Antiquités égyptiennes, Antiquités grecques, étrusques et romaines, Arts de l'Islam, Sculptures, Objets d'art, Peintures, Arts Graphiques et présente 35 000 œuvres dans 60 600 m2 de salles. À Paris, la période postérieure à 1848 pour les arts européens est prise en charge par le musée d'Orsay et le centre Georges-Pompidou, alors que les arts asiatiques sont exposés au musée Guimet. Les arts d'Afrique, d'Amérique et d'Océanie prennent quant à eux place au musée du quai Branly, mais une centaine de chefs-d'œuvre sont exposés au pavillon des Sessions. Les antiquités nationale (musée d'Archéologie nationale) allant des origines de la Préhistoire (Paléolithique) à l'époque mérovingienne (VIIIe siècle) sont exposées au château de Saint-Germain-en-Laye.
Les œuvres sont de nature variée : peintures, sculptures, dessins, céramiques, objets archéologiques et objets d'art entre autres. Parmi les pièces les plus célèbres du musée se trouvent le Code d'Hammurabi, la Vénus de Milo, La Joconde de Léonard de Vinci, et La Liberté guidant le peuple d'Eugène Delacroix. Le Louvre est le musée le plus visité au monde, avec 8,5 millions de visiteurs en 2008[2].
Ce site est desservi par la station de métro Palais Royal - Musée du Louvre.
À l'origine du Louvre existait un château fort, érigé par le roi Philippe Auguste en 1190, et qui occupait le quart sud-ouest de l'actuelle Cour Carrée. Le plan de la forteresse constituait un quadrilatère d'environ 70 à 80 mètres de côté, entouré de fossés, flanqué de tours et possédant deux entrées, au milieu duquel se trouvait un puissant donjon, la Grosse tour du Louvre. L'une de ses principales missions était la surveillance de la partie aval de la Seine, l'une des voies traditionnelles empruntées lors des invasions et razzias depuis l'époque des Vikings. Avec le transfert des biens de l'Ordre du Temple à l'Ordre de l'Hôpital, le Trésor royal précédemment conservé à la Maison du Temple de Paris est transporté en 1317 au Louvre. Charles V fait du château une résidence royale.
Devenue obsolète, la Grosse tour est détruite par François Ier en 1528. En 1546, le roi commence la transformation de la forteresse en résidence luxueuse en faisant abattre la partie ouest de l'enceinte médiévale qu'il fait remplacer par une aile de Style Renaissance érigée par Pierre Lescot. Ces travaux se poursuivent sous le règne d'Henri II et de Charles IX : la partie sud de l'enceinte du « vieux Louvre » est à son tour démolie pour laisser, là aussi, la place à une aile Renaissance.
En 1594, Henri IV décide d'unir le palais du Louvre au palais des Tuileries construit par Catherine de Médicis : c'est le « Grand Dessein », dont la première étape est la Grande Galerie qui joint le pavillon de Lesdiguières (en l'honneur de François de Bonne, baron de Champsaur, dernier connétable de France et premier duc de Lesdiguières) au pavillon de La Trémoïlle (en l'honneur d'Henri de La Trémoïlle (1598-1674), mestre de camp de la cavalerie légère de France).
La Cour Carrée est édifiée par les architectes Lemercier puis Le Vau, sous le règne de Louis XIII et Louis XIV, quadruplant la taille de l'ancienne cour de la Renaissance (nécessitant donc la démolition du reste de l'enceinte médiévale). La décoration et l'aménagement du palais sont alors dirigés par des peintres comme Poussin, Romanelli et Le Brun. Mais tout ceci est brutalement interrompu lorsque Louis XIV choisit Versailles comme centre du pouvoir et résidence royale en 1678. Le Louvre reste alors longtemps tel quel. Ce n'est qu'au XVIIIe siècle que de nouveaux projets, menés notamment par Gabriel et Soufflot, viennent continuer et achever le « Grand Dessein ». Un de ces nouveaux projets est celui de transformer le Louvre en musée. Il prend naissance sous Louis XV mais n'aboutira véritablement qu'avec la Révolution.
Tout commence par une exposition des plus beaux tableaux de la collection royale, qui se tient dans la Galerie royale de peinture installée au Palais du Luxembourg de 1750 à 1785 et qui connaît un énorme succès. Le marquis de Marigny, directeur général des Bâtiments du Roi, et son successeur le comte d'Angiviller élaborent alors le projet de faire du Louvre un musée permanent.
Le projet se transforme en loi le 6 mai 1791, et le 10 août 1793 a lieu l'inauguration du nouveau musée, créé d'abord comme lieu de formation pour les artistes de l'époque qui étaient les seuls, jusqu'en 1855, à pouvoir y entrer en semaine, le public n'étant admis que le dimanche.
Sous l'Empire, le Louvre prend le nom de musée Napoléon. Dominique-Vivant Denon en est le premier directeur ; il en fait le plus grand des musées du monde et il préside à son démantèlement lors de la chute de l'Empereur (en deux temps). Le musée est agrandi par Percier et Fontaine, qui construisent l'aile de la rue de Rivoli.
D'autres transformations ont lieu sous Napoléon III et notamment la réalisation du grand dessein : La galerie nord reliant le Louvre aux Tuileries est achevée par l'adjonction de bâtiments construits par Hector-Martin Lefuel (sur les plans de Louis Visconti). D'autres également sont rajoutés au sud pour assurer une symétrie à ce désormais gigantesque ensemble architectural. Mais en 1871 le musée est incendié lors de la Commune, et l'architecte Lefuel doit reconstruire une partie des bâtiments. Les Tuileries ne seront jamais reconstruites, et après plusieurs années de délibération, les ruines seront finalement rasées en 1882.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, les chefs-d'œuvre du musée sont évacués selon un plan conçu dès 1938 par le directeur des musées nationaux de l'époque, Jacques Jaujard[3]. Ayant lui-même aidé au transfert par la France vers la Suisse des œuvres maîtresses du musée du Prado pendant la guerre civile espagnole débutée en 1936, il a en effet conçu un plan au cas où Paris se ferait bombarder. Pourtant, comme le note l'auteur Hector Feliciano, il compte aussi le fait qu' : « Il [Hitler] espérait la signature d'un traité de paix officiel avec la France pour obtenir, au titre de réparation de guerre, les meilleures œuvres du Musée du Louvre »[4].
Dès août 1939, alors que l'armistice suivant la bataille de France est signé, cinquante œuvres sont déplacées, Jacques Jaujard s'appuyant sur les conservateurs Germain Bazin, André Chamson et René Huyghe. Les lieux de destination, gardés évidemment secrets, sont les châteaux de Chambord (Loir-et-Cher), Louvigny (Sarthe), Pau, etc.. La situation excentrée de ces cachettes se fait généralement avec l'aide des directeurs locaux : 200 voyages ont lieu, 5 446 caisses sont déplacées. La statue de la Victoire de Samothrace rejoint le château de Valençay alors que La Joconde, « enfermée sous un capitonnage en velours rouge, puis dans un écrin, lequel est placé[e] dans une caisse avec double paroi en bois de peuplier [… et] porte le matricule NLP n°0, ainsi que trois points rouges - signes distinctifs de sa très grande valeur »[5]. D'autres transferts se déroulent alors que l'avancée de la guerre conduit à plus de prudence (occupation de la zone libre, débarquements, etc.), bien que les Allemands finissent par apprendre la localisation exacte des lieux de stockage, sur lesquels ferme les yeux le responsable de la commission allemande de protection des œuvres d'art, le compte Wolff, qui déclare simplement qu'il faut « transmettre [les chefs-d'œuvre] aux générations qui suivent »[6].
Pendant l'Occupation, les Allemands, sous l'administration du « Personnel spécial pour l'art pictural » (Sonderstab Bildende Kunst) de l'Institut du Reichsleiter Rosenberg pour les territoires occupés (Einsatzstab Reichsleiter Rosenberg für die Besetzen Gebiete ou ERR), commence à travers la France un pillage systématique des œuvres des musées et des collections privées, principalement celles appartenant à des Juifs déportés ou ayant fui. Six salles du département des antiquités orientales font alors du Louvre en partie vidé un dépôt où transitent les œuvres volées aux Juifs aisés et où le Reichsmarschall Hermann Göring lui-même vient à l'instar du 3 mai 1941 choisir des pièces qui orneront ses résidences[7]. La galerie nationale du Jeu de Paume devient une annexe pour le stockage. Entreposées dans des caisses marquées des initiales de leurs anciens propriétaires, les objets d'art dérobés sont répertoriés en cachette par Rose Valland (la conservatrice du musée du Jeu de Paume), ce qui permettra après la guerre de rendre à qui de droit leurs antiquités. Le Musée du Louvre retrouve lui, après un voyage inverse, la quasi-totalité de ses chefs-d'œuvre.
Sous le premier mandat de François Mitterrand, la décision est prise de redonner au musée l'aile Richelieu qui abrite le ministère des Finances (lequel sera relogé dans un nouveau bâtiment à Bercy). D'importants travaux sont alors réalisés sous la direction de Ieoh Ming Pei (architecte d'origine chinoise et de nationalité américaine), le musée est réaménagé et considérablement agrandi. La construction d'une nouvelle entrée en forme de pyramide transforme l'aspect extérieur du musée.
Puis viennent les diverses saisies effectuées en Europe pendant les guerres napoléoniennes, et notamment en Italie et les nombreux objets provenant de fouilles effectuées en Grèce, en Égypte ou au Moyen-Orient. À quoi il faut ajouter les importants dations et legs faits au musée, par exemple la collection Edmond de Rothschild, et de nombreux achats tout au long des XIXe et XXe siècles.
Autrement dit, des œuvres de provenances et d'époques diverses, même si l'Antiquité et la Renaissance constituent les périodes privilégiées, dues en particulier aux très nombreuses fouilles archéologiques qui ont lieu durant tout le XIXe siècle, surtout en Orient. Au niveau des tableaux les plus connus, la Joconde (Léonard de Vinci) ou la Belle Jardinière (Raphaël) faisaient partie de la collection de François Ier (il acquit la Joconde en 1519). Les Noces de Cana (Véronèse) proviennent du pillage d'un couvent à Venise en 1798[8]. Le Jeune Mendiant (Murillo) a été acheté par Louis XVI en 1782. La Dentellière (Vermeer) ou le célèbre Autoportrait au chardon (Dürer) ont été achetés par le musée respectivement en 1870 et en 1922. Enfin, le Christ en croix du Greco n'a rien coûté au musée, qui l'a récupéré au palais de Justice de Prades (Pyrénées-Orientales) en 1908.
Les deux statues les plus célèbres du musée sont la Vénus de Milo, découverte en 1820 et acquise la même année par l'ambassadeur de France auprès du gouvernement turc, et la Victoire de Samothrace, qui fut découverte en morceaux en 1863 sur l'île de Samothrace par Charles Champoiseau, archéologue et vice-consul de France à Andrinople.
Depuis les années 1980, la mutation du Musée du Louvre s'est accompagnée de lentes réformes structurelles. Le Louvre est devenu un établissement public doté d'une certaine autonomie. Depuis l'arrivée d'Henri Loyrette comme directeur du musée, le Louvre commercialise sa marque vers des pays prospères, États-Unis ou pays du Golfe. Il continue cependant à recevoir une grosse subvention du ministère de la Culture, car le mécénat reste trop faible pour se substituer totalement à l'argent public[10].
Le Musée du Louvre compte actuellement différentes collections très riches d'œuvres d'art provenant de civilisations, de cultures et d'époques variées. Il est riche d'environ 445 000 pièces (dont 140 000 œuvres graphiques), dont 35 000 sont exposées.
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