Newsletter Books - 25 janvier 2016

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http://www.books.fr/wp-content/uploads/wysija/themes/bookletters/images/232x106xheader.png.pagespeed.ic.8EkUcid4bA.png" border="0" alt="En-tête" class="CToWUd a6T" tabindex="0" /> 25/01/2016

Bonsoir, chers Bookslecteurs ! Aujourd'hui, Alaa El-Aswany pose un diagnostic, Antoine Lilti analyse les peoples, Katrina Watts et Howard Gilbert se mettent au sport et Laurence Sterne évite la jungle. http://www.books.fr/wp-content/uploads/wysija/themes/bookletters/images/564x16xdivider.png.pagespeed.ic.m08Tt_OyxW.png" border="0" width="564" height="16" alt="---" class="CToWUd" /> La phrase du jour http://www.books.fr/wp-content/uploads/icons/80xNxguillemets.png.pagespeed.ic.HQvTCT5L62.png" alt="" width="80" class="CToWUd" />      Les statistiques prouvent qu’un Egyptien sur trois est atteint de présidentiophilie Alaa El-Aswany, Democracy is the Answer: Egypt’s Years of Revolution.   Même s’il a soutenu le coup d’Etat de 2013 contre le pouvoir des Frères musulmans, l’écrivain égyptien a dénoncé depuis le régime militaire. Profondément démocrate, il diagnostique à son pays cette maladie imaginaire, qui consiste à être toujours en quête d’une position plus importante. Selon lui, l’Egypte est le pays au monde le plus atteint. Il y a exactement cinq ans débutait la révolution égyptienne. http://www.books.fr/wp-content/uploads/wysija/themes/bookletters/images/564x16xdivider.png.pagespeed.ic.m08Tt_OyxW.png" border="0" width="564" height="16" alt="---" class="CToWUd" /> L'idée du jour http://www.books.fr/wp-content/uploads/icons/80xNxidea.png.pagespeed.ic.y3Wz2rGQbU.png" alt="" width="80" class="CToWUd" />      Jean-Jacques Rousseau est l’incarnation parfaite de la célébrité. L’écrivain entre si brutalement dans la sphère publique et « l’imaginaire collectif », lors de la publication du Discours sur les sciences et les arts, en 1750, qu’il en ressent une vraie souffrance. Il est persuadé que l’on propage une fausse image de lui-même, image qu’il essaye d’exorciser dans lesConfessions, explique Antoine Lilti dans Figures publiques. L’historien vient de se voir décerner le prix Sophie Barluet, créé par le Centre national du livre et attribué par un jury que préside Books.   En savoir plus : Marie-Antoinette, c’est Lady Di, Books, janvier 2015. http://www.books.fr/wp-content/uploads/wysija/themes/bookletters/images/564x16xdivider.png.pagespeed.ic.m08Tt_OyxW.png" border="0" width="564" height="16" alt="---" class="CToWUd" />   INATTENDU   http://www.books.fr/wp-content/uploads/2016/01/600xNx7862595906_8f953fd25b_b-400x200.jpg.pagespeed.ic.zWAX4nmITC.jpg" alt="" width="600" class="CToWUd a6T" tabindex="0" /> Edward Dalumlder / Flickr Comment l’Occident a réinventé le sumo   Pour la première fois en dix ans, un lutteur nippon a remporté ce week-end un tournoi de sumo, plongeant le pays dans la liesse. Cette forme de combat est devenue le symbole de l’Archipel, mais il n’en a pas toujours été ainsi, expliquent Howard Gilbert et Katrina Watts dans Internationalising Japan. Longtemps, cette pratique populaire a été méprisée par la bureaucratie. Le défi posé par la rencontre avec l’Occident, au XIXe siècle, change la donne. Le sumo en sortira réinventé, mais non sans mal. Dans un premier temps, l’intensification des échanges avec l’Europe et les Etats-Unis introduit une conception du corps peu compatible avec la pratique : une nation forte doit se composer d’individus physiquement sains. Les lutteurs ne correspondent pas exactement à l’idée que l’on se fait d’un athlète. Leur semi-nudité n’arrange rien. Le sumo est accusé de donner du Japon l’image d’« une nation arriérée ». Sa popularité diminue. « Une interdiction de la nudité publique menace son existence même », rappellent Gilbert et Watts. Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Le milieu s’organise et tente de redorer son blason en contribuant à des œuvres de charité ou en montant une unité de pompiers volontaires. Surtout, à partir des années 1880, le pays commence à porter un regard plus critique sur la culture occidentale et à vouloir célébrer ses propres traditions.En 1884, un tournoi en présence de l’empereur réhabilite définitivement la pratique. Les sumotoris rappellent à cette occasion les mille ans d’histoire qui unissent la discipline et la famille impériale, et insistent sur son caractère traditionnel. Certains rites très anciens sont réintroduits et réinventés. Dès lors, le sumo prend une place à part dans l’imaginaire national. A la manière des arts martiaux, on lui prête un caractère philosophique. Des intellectuels de premier plan mettent en avant « la voie du sumo », qui en vient à incarner une manière typiquement japonaise de former le corps et l’esprit.     http://www.books.fr/wp-content/uploads/2016/01/90xNx516QFbC-mrL._SX332_BO1204203200_.jpg.pagespeed.ic.PiLjUfKAZ6.jpg" alt="" width="90" align="left" class="CToWUd" /> Internationalising Japan: Discourse and Practice par Katrina Watts et Howard Gilbert   Éditeur: Routledge Date de parution: 2014 http://www.books.fr/wp-content/uploads/wysija/themes/bookletters/images/564x16xdivider.png.pagespeed.ic.m08Tt_OyxW.png" border="0" width="564" height="16" alt="---" class="CToWUd" />   CLASSIQUES   http://www.books.fr/wp-content/uploads/2016/01/600xNx14907640007_d03e366183_k-e1453745758597-400x200.jpg.pagespeed.ic.7lAxT7yvmd.jpg" alt="" width="600" class="CToWUd a6T" tabindex="0" /> NIne LaMaitre / Flickr Un Britannique à Calais (ou presque)   La ville concentre toutes les tensions de la crise migratoire actuelle. Mais Calais n’est seulement une jungle, un embarcadère, une communauté épuisée. C’est une cité dont l’histoire se confond avec celle des relations franco-britanniques. Un point de passage trop souvent oublié, comme le rappelle Laurence Sterne avec son audace romanesque habituelle. Son héros Tristram Shandy se propose, par défi, de décrire Calais. Une visite assez sommaire, mais pour sourire.   Avant de quitter Calais, dirait un voyageur écrivain, il ne sera pas mal à-propos de donner quelques détails sur cette ville. Et moi je pense que ce serait très-mal à-propos. Ne peut-on traverser paisiblement une ville, et la laisser comme on l’a prise, quand on n’a rien à démêler avec elle ?...      LIRE LA SUITE http://www.books.fr/wp-content/uploads/2016/01/90xNxproduct_9782070436507_195x320.jpg.pagespeed.ic.gw4v_jiweE.jpg" class="CToWUd" /> La Vie et les Opinions de Tristram Shandy, Gentleman par Laurence Sterne Éditeur: Gallimard Date de parution: 2012