Newsletter Books - 14 septembre 2015

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http://www.books.fr/wp-content/uploads/wysija/themes/bookletters/images/header.png" border="0" alt="En-tête" class="CToWUd a6T" tabindex="0" /> 14/09/2015

Bonsoir, chers Bookslecteurs ! Aujourd'hui, Nicolas Renahy reste au pays, Jeff Ryan renomme un célèbre plombier, Michel Foucher retourne au poste de douane et Hector Malot attend un miracle. http://www.books.fr/wp-content/uploads/wysija/themes/bookletters/images/divider.png" border="0" width="564" height="16" alt="---" class="CToWUd" /> L'idée du jour http://www.books.fr/wp-content/uploads/icons/idea.png" alt="" width="80" class="CToWUd" />      Face au chômage, les jeunes ruraux comptent sur leur «capital d’autochtonie». Le simple fait « d’être du coin » est vu comme une ressource par les habitants des zones rurales ou périurbaines en manque de formation ou de perspectives. Cette fierté d’appartenir à un territoire a des effets variables, constate le sociologue Nicolas Renahy dans Les Gars du coin : elle conduit autant à l’immobilisme qu’elle peut, par le biais des réseaux locaux, faciliter l’entrée sur le marché du travail. François Hollande a présenté aujourd’hui 21 mesures en faveur des zones rurales. http://www.books.fr/wp-content/uploads/wysija/themes/bookletters/images/divider.png" border="0" width="564" height="16" alt="---" class="CToWUd" /> Le fait du jour http://www.books.fr/wp-content/uploads/icons/do.png" alt="" class="CToWUd" />      Mario, le héros de jeux vidéo, tient son nom du propriétaire des premiers entrepôts de Nintendo aux Etats-Unis. Le célèbre plombier moustachu, qui a fêté ses 30 ans ce week-end, aurait pu s’appeler « Jumpman » ou « Mr Video », rappelle Jeff Ryan dans Super Mario : How Nintendo Conquered America. Les premiers jeux de Nintendo faisaient un tel flop aux Etats-Unis que la société japonaise peinait à payer son loyer. Quand elle a créé un nouveau héros pour se relancer, elle l’aurait alors baptisé en hommage au malheureux propriétaire des lieux, un certain Mario. http://www.books.fr/wp-content/uploads/wysija/themes/bookletters/images/divider.png" border="0" width="564" height="16" alt="---" class="CToWUd" />   TOUT BIEN RÉFLÉCHI   http://www.books.fr/wp-content/uploads/2015/09/7060379621_67e2582834_h-400x200.jpg" alt="" width="600" class="CToWUd a6T" tabindex="0" /> Crédit : Peuplier/Flickr Une frontière bien française   Le poste frontalier avec sa barrière et ses agents, qui ont repris du service entre l’Allemagne et l’Autriche ce week-end, sont l’héritage d’une conception bien française, selon le géographe Michel Foucher. «De fait, c'est à partir de la France que s'est diffusée l'idée jacobine selon laquelle les frontières d'un État devaient correspondre à celles d'une Nation, d'une langue et d'une culture», écrit-il dans Fronts et frontières. Si l’Antiquité connaissait la notion de limite de territoire, comme en témoigne le limes romain, c’est bien plus tard que le terme « frontière » fait son apparition. Le mot dérive du substantif « front ». « Le front d’une troupe qui se met en bataille pour combattre fait frontière », explique Michel Foucher. La « frontière » apparaîtrait pour la première fois dans un acte de Louis X daté du 3 novembre 1315, qui concernait l’établissement de garnisons pour défendre la France du côté de la Flandre, précise le géographe et historien Roger Dion dans Les Frontières de la France. Jusqu’à la fin du XVIIe siècle, la frontière ne désigne d’ailleurs pas toutes les limites du territoire. Elle ne s’applique qu’à la plus menacée d’entre elles. L’acception française, puis européenne, de la frontière naît avec l’Etat-nation et s’impose progressivement au reste du monde. L’Hexagone gardera une forte influence dans ce domaine, puisque, selon Foucher, le pays a, avec la Grande-Bretagne, dessiné 40% des frontières dans le tiers-monde.     http://www.books.fr/wp-content/uploads/2015/09/416DMWJ6QJL.jpg" class="CToWUd" /> Fronts et frontières par Michel Foucher Éditeur: Fayard Date de parution: 1991 http://www.books.fr/wp-content/uploads/wysija/themes/bookletters/images/divider.png" border="0" width="564" height="16" alt="---" class="CToWUd" />   INATTENDU   http://www.books.fr/wp-content/uploads/2015/09/The_Maidens_Prayer_Boston_Public_Library-e1442251455443-400x200.jpg" alt="" width="600" class="CToWUd a6T" tabindex="0" /> J.G. Brown/Boston Public Library Miracle en direct   La guérison d’un homme souffrant de leucémie à Créteil a été jugée inexplicable par l’Eglise catholique, première étape avant sa qualification de miracle. A Hannebault, dans le roman Un Miracle d’Hector Malot, personne, ou presque, n’hésite à utiliser le mot quand une jeune notable retrouve l’usage de ses jambes grâce aux reliques de sainte Rutilie.   Le lendemain matin, au moment où sonnait la messe de huit heures, les dévotes qui se rendaient à l'église virent la voiture de mademoiselle Pinto-Soulas s'arrêter devant le porche. —Tiens, mademoiselle Pinto-Soulas ! — On disait qu'elle ne pouvait plus marcher. — Ne croyez donc pas ces histoires. — C'est M. l'abbé Colombe qui l'a dit à madame Maridor, qui me l'a répété, et M. l'abbé Colombe ne fait pas des histoires...     LIRE LA SUITE http://www.books.fr/wp-content/uploads/icons/livre.jpg" class="CToWUd" /> Un Miracle par Hector Malot Éditeur: Michel-Lévy Frères Date de parution: 1872