Newsletter Books - 1 juillet 2015

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http://www.books.fr/wp-content/uploads/wysija/themes/bookletters/im..." border="0" alt="En-tête" class="CToWUd a6T" tabindex="0" /> 01/07/2015

Bonsoir, chers Bookslecteurs ! Aujourd'hui, Paul Valéry corrige l'épreuve de physique-chimie du bac, Karen Paik admire une lampe de bureau, Olivier Roy compare les barbes, et Philippe Ariès retrouve l'art de la bonne mort. http://www.books.fr/wp-content/uploads/wysija/themes/bookletters/im..." border="0" width="564" height="16" alt="---" class="CToWUd" /> La phrase du jour http://www.books.fr/wp-content/uploads/icons/guillemets.png" alt="" width="80" class="CToWUd" />      Le baccalauréat est le certificat que donne l’Etat et qui atteste à tous que le jeune Untel ne sait absolument rien faire. Paul Valéry, Cahiers.   Dans une lettre ouverte à l’Inspection générale de l’Education nationale, l’Union des professeurs de physique-chimie proteste contre la modification du barème d’évaluation de leur épreuve du Bac S. Une modification intervenue au vu « des moyennes catastrophiques attribuées aux premières copies corrigées ». http://www.books.fr/wp-content/uploads/wysija/themes/bookletters/im..." border="0" width="564" height="16" alt="---" class="CToWUd" /> Le fait du jour http://www.books.fr/wp-content/uploads/icons/do.png" class="CToWUd" />       La lampe de bureau, logo du studio Pixar, a été le personnage de son tout premier film. Ces deux minutes d’animation qui montrent une lampe sautillante n’avaient à l’origine qu’un but purement technique : arriver à rendre la manière dont les objets reflètent ou absorbent la lumière naturellement. Dans To Infinity and Beyond !, Karen Paik raconte comment les techniciens du studio ont réussi à prêter des sentiments humains à cet objet modélisé, sans yeux ni bouche. Vice-Versa, le dernier Pixar, en ce moment sur les écrans, a pour personnages cinq émotions : Joie, Peur, Colère, Dégoût et Tristesse. http://www.books.fr/wp-content/uploads/wysija/themes/bookletters/im..." border="0" width="564" height="16" alt="---" class="CToWUd" />   A CONTRE-COURANT   http://www.books.fr/wp-content/uploads/2015/07/15522702841_7d859d4a..." alt="" width="600" class="CToWUd a6T" tabindex="0" /> Crédit : Karl-Ludwig Poggemann Comment le Coran a remplacé Marx   Une jeune Française poursuit en justice l’Etat qui lui refuse toute sortie du territoire et la soupçonne de vouloir partir en Syrie après avoir embrassé l’islam radical. Le djihadisme est devenu un mouvement apte à capter la révolte de certains jeunes, comme le faisaient d’autres organisations extrémistes au milieu du XXe siècle. Dans L’Islam mondialisé, le politologue Olivier Roy trouve frappant le parallèle entre les djihadistes actuels et la gauche radicale européenne des années 1960 et 1970. Les deux mouvements recrutent des profils semblables : des jeunes en perte de repères, qui se sentent pris au piège. Le journaliste américain Jonathan Randal, auteur d’Oussama : la fabrication d'un terroriste, relaie le témoignage d’un jeune Français enrôlé par Al-Qaida en Afghanistan et interpellé à son retour Paris. Pour ce converti, tous les immigrés et enfants d’immigrés sont des citoyens de seconde classe, tout juste bons à travailler pour payer les retraites des bons Français. Il estime alors n’avoir que deux choix : sombrer dans la dépression, ou bien réagir et prendre part à la guerre contre un système inique. L’extrémisme islamique et la gauche radicale emploient par ailleurs des symboles similaires : la barbe, les armes et les textes sacrés (le Coran ayant remplacé Le Capital). Et ils développent tous deux la thèse selon laquelle la meilleure manière de mobiliser les masses est de forcer leurs maîtres à dévoiler leur nature maléfique. Ainsi les Brigades rouges espéraient-elles, en pointant le fascisme latent de l’Etat italien, révéler le vrai visage de l’impérialisme occidental conquérant. Le politologue Gilles Kepel ajoute, dans Chronique d’une guerre d’Orient,que ces ressemblances ont conduit à de mauvaises décisions.Après le 11-septembre, les Américains pensaient pouvoir utiliser contre les terroristes les mêmes armes que contre les communistes, dans le cadre d’une lutte interétatique. Une logique qu’ils ont poussée jusqu’à envahir un Etat souverain : l’Irak     http://www.books.fr/wp-content/uploads/2015/07/9782020538343.jpg" class="CToWUd" /> L’islam mondialisé par Olivier Roy Éditeur: Seuil Date de parution: 2002 http://www.books.fr/wp-content/uploads/wysija/themes/bookletters/im..." border="0" width="564" height="16" alt="---" class="CToWUd" />   INATTENDU   http://www.books.fr/wp-content/uploads/2015/07/Anfechtung_durch_Hof..." alt="" width="600" class="CToWUd a6T" tabindex="0" /> Ars Moriendi De l’art de bien mourir   Un quart seulement des Français décèdent à leur domicile, selon une étude publiée par l'Ined, ce mercredi. Ils sont pourtant une majorité à souhaiter mourir chez eux. Au lieu de présider à sa mort, l’homme moderne se l’est fait voler, selon l’historien Philippe Ariès. Cet article de la New York Review of Books, traduit par Books à l’automne 2014, rappelle comment, au Moyen-Age, l’homme à l’agonie mettait en scène et gouvernait son trépas, jusqu’à en faire un art.   Bien que la mort ait depuis toujours inexorablement succédé à la vie, les historiens ont longtemps présumé qu’elle n’avait pas d’histoire. Ils préfèrent en général les événements spectaculaires aux grandes constantes de la condition humaine – la naissance, l’enfance, le mariage, la vieillesse et le trépas. Lesdites constantes ont pourtant changé, même si ce fut lentement et imperceptiblement. Donner naissance et mourir sont des expériences bien différentes aujourd’hui de ce qu’elles étaient dans l’Antiquité. Et à l’heure actuelle encore, à l’intérieur des frontières américaines, les Apaches, les Hopi, les Cocopa, les mormons, les juifs orthodoxes et les bourgeois de Los Angeles ne les vivent pas de la même manière...     LIRE LA SUITE http://www.books.fr/wp-content/uploads/2015/07/ob_5c77f4_090e45f40d..." class="CToWUd" /> Essais sur l’histoire de la mort en Occident. Du Moyen Âge à nos jours par Philippe Ariès Éditeur: Seuil Date de parution: 1975