Newsletter Books - 1 fevrier 2016

[page francaise]

http://www.books.fr/wp-content/uploads/wysija/themes/bookletters/images/232x106xheader.png.pagespeed.ic.8EkUcid4bA.png" border="0" alt="En-tête" class="CToWUd a6T" tabindex="0" /> 01/02/2016

Bonsoir, chers Bookslecteurs ! Aujourd'hui, Zephyr Teachout refuse une tabatière, Xavier Rousseaux achète la paix, Lars Trägårdh hésite entre une porte ouverte ou fermée et Massimo Montanari se souvient de son premier repas. http://www.books.fr/wp-content/uploads/wysija/themes/bookletters/images/564x16xdivider.png.pagespeed.ic.m08Tt_OyxW.png" border="0" width="564" height="16" alt="---" class="CToWUd" /> Le fait du jour http://www.books.fr/wp-content/uploads/icons/xdo.png.pagespeed.ic.cKp5W5yMBW.png" alt="" class="CToWUd" />      Le Congrès américain a débattu pour savoir si la tabatière incrustée de diamants offerte par Louis XVI à Benjamin Franklin était un pot-de-vin. L’Amérique avait alors une conception très rigoriste de la corruption, explique la juriste Zephyr Teachout dansCorruption in America. Le moindre don fait à un homme politique était considéré comme une menace pour la démocratie. Les temps ont changé, explique-t-elle : les plus riches donateurs ont aujourd’hui un tel poids dans le financement des campagnes que les candidats et les élus travaillent pour eux plus que pour le bien commun. Le coup d’envoi des primaires a lieu ce soir, dans l’Iowa.   En savoir plus : Élections américaines, les milliardaires mènent le jeu, Books, février 2016. http://www.books.fr/wp-content/uploads/wysija/themes/bookletters/images/564x16xdivider.png.pagespeed.ic.m08Tt_OyxW.png" border="0" width="564" height="16" alt="---" class="CToWUd" /> L'idée du jour http://www.books.fr/wp-content/uploads/icons/80xNxidea.png.pagespeed.ic.y3Wz2rGQbU.png" class="CToWUd" />       Au Moyen Age, la grâce était un moyen d’obtenir la paix sociale. « L’usage de la grâce judiciaire semble plus fréquent en période de tension sociale », relève l’historien belge Xavier Rousseaux dans Pratiques sociales et politiques judiciaires dans les villes de l’Occident à la fin du Moyen Âge. Elle sert alors d’instrument de propagande du pouvoir, soit pour manifester l’intransigeance face au crime, soit comme soupape face à la pression de la rue. François Hollande a accordé une grâce présidentielle partielle à Jacqueline Sauvage. http://www.books.fr/wp-content/uploads/wysija/themes/bookletters/images/564x16xdivider.png.pagespeed.ic.m08Tt_OyxW.png" border="0" width="564" height="16" alt="---" class="CToWUd" />   TOUT BIEN RÉFLÉCHI   http://www.books.fr/wp-content/uploads/2016/02/600xNx8604006688_89af7206cb_k-e1454349920228-400x200.jpg.pagespeed.ic.nvuW6hSbeG.jpg" alt="" width="600" class="CToWUd a6T" tabindex="0" /> Sigfrid Lundberg / Flickr Quelle est la priorité d’un Suédois ?   Plusieurs dizaines d’hommes masqués ont agressé des « personnes d’origine étrangère » dans les rues de Stockholm, ce week-end. A mesure que le nombre de réfugiés augmente, la tension monte dans les pays nordiques. En Suède, cette situation provoque un débat intense sur les valeurs au cœur de l’identité nationale. Selon l’historien Lars Trägårdh, auteur deÄr svensken människa? (« Le Suédois est il humain ? »), ses compatriotes s’identifient profondément à leur Etat-providence. Ce « modèle » fameux s’est construit notamment grâce à la longue période de paix dont a bénéficié le pays à partir de 1814. Il est le fruit à la fois d’une confiance sociale très forte dans cette petite nation homogène et d’un individualisme marqué, fondé sur le devoir de travailler. Depuis les années 1970, l’imaginaire national s’est enrichi d’une nouvelle composante, la politique d’accueil, et les Suédois peuvent se targuer d’être l’un des pays au monde les plus ouverts aux réfugiés. Aujourd’hui, 15 % de la population est née à l’étranger, contre 11 % en 2000. En conséquence, explique Lars Trägårdh, le pays est en train de vivre le choc de ses idéaux, l’Etat-providence et la porte ouverte. Car, sur fond de crise économique (le taux de chômage frise les 8 %), les deux facettes du modèle paraissent désormais en conflit aux yeux de beaucoup. Chaque restriction du champ de l’Etat-providence, chaque diminution de ses subsides, est vécue en Suède comme un déchirement. Or, depuis deux décennies, l’Etat social est régression constante, même s’il reste très généreux : la part des dépenses publiques dans le PIB est passée de 67 % en 1993 à 52 % aujourd’hui. Dans ce contexte, les migrants sont les boucs-émissaires tout désignés et l’audience du parti xénophobe des Démocrates suédois s’étend, qui se pose précisément en gardien de l’Etat-providence, mettant en concurrence les migrants et les bénéficiaires suédois.       http://www.books.fr/wp-content/uploads/2016/02/90xNx13068817_O_3.jpg.pagespeed.ic.xEGUWb75i2.jpg" class="CToWUd" /> Är svensken människa? Den svenska individualismens historiapar Lars Trägårdh Éditeur: Norstedts Date de parution: 2014 http://www.books.fr/wp-content/uploads/wysija/themes/bookletters/images/564x16xdivider.png.pagespeed.ic.m08Tt_OyxW.png" border="0" width="564" height="16" alt="---" class="CToWUd" /> L'idée du jour http://www.books.fr/wp-content/uploads/icons/80xNxidea.png.pagespeed.ic.y3Wz2rGQbU.png" alt="" width="80" class="CToWUd" />      Rejoignez Les Amis de Books ! L’association Les Amis de Books a pour objet de contribuer à la pérennité du magazine en favorisant un dialogue constructif entre les abonnés et l’équipe du journal. L’association est en voie de création. Daniel Pennac a accepté d’en prendre la présidence. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le projet de statuts. Et manifester votre intérêt en écrivant à [e-mail] http://www.books.fr/wp-content/uploads/wysija/themes/bookletters/images/564x16xdivider.png.pagespeed.ic.m08Tt_OyxW.png" border="0" width="564" height="16" alt="---" class="CToWUd" />   INTERLUDE   http://www.books.fr/wp-content/uploads/2016/02/600xNxGastronomie_aphorisme_de_Brillat-Savarin1-400x200.jpg.pagespeed.ic.Uq_pAWvHyl.jpg" alt="" width="600" class="CToWUd a6T" tabindex="0" />   Quand la cuisine est devenue gastronomie     Les « étoilés » du guide Michelin, dont la liste a été dévoilée ce lundi, ne préparent pas « à manger ». Ils inventent, ils créent, ils développent un art et un discours, ceux de la gastronomie. Et ils ne sont ni les premiers, ni les seuls, rappelle l’historien Massimo Montanari dans cet entretien publié par Books à l’été 2015. Du fin fond des âges, du prince au paysan, des chefs reconnus au marmiton du dimanche, tous les cuisiniers partagent la recherche du sain et du gourmand. Retour sur une étonnante histoire pleine de goût, où l’on apprend notamment qu’il faut marier le haricot et l’origan.   À quand remonte l’apparition de la gastronomie ? À l’invention du feu ? Au premier livre de cuisine ? Ni l’une ni l’autre. Le feu est utilisé pour cuire et marque la naissance de la cuisine. Les livres de recettes représentent une codification de cette activité, souvent à un niveau professionnel. La gastronomie, c’est autre chose...     LIRE LA SUITE http://www.books.fr/wp-content/uploads/2015/06/90xNxLa-Faim-et-l-Abondance-Histoire-de-l-alimentation-en-Europe.jpg.pagespeed.ic.N5y99eFmiI.jpg" class="CToWUd" /> La Faim et l’Abondance. Histoire de l’alimentation en Europe par Massimo Montanari Éditeur: Seuil Date de parution: 1998