Jusqu’au 15 novembre, dans le cadre des expositions impressionnistes en Normandie, le musée industriel de la Corderie Vallois à Notre-Dame de Bondeville, près de Rouen, aborde la question de la mode en cette fin du XIXe siècle. Haut-de-forme, costume marin et lingerie fine compris.
Un sujet quasi inédit
Spectaculaire Corderie Vallois
Tenues d’été
Ottoman et organza
Crinolines et queues d’écrevisse
Aux bains de mer
Un sujet quasi inédit
Hormis l’exposition sur « L’impressionnisme et la mode » au musée d’Orsay en 2012, rares sont les occasions de voir rassemblées des œuvres d’art de la fin du XIXe siècle et les tenues vestimentaires, qui leur sont contemporaines. Grâce à la collection de Nathalie Harran, les musées rouennais ont pu confronter crinolines, chapeaux et redingotes avec des reproductions de tableaux.
L’exposition se tient dans la Corderie Vallois, témoin de l’industrialisation de la région rouennaise au XIXe siècle. Il s’agit d’une ancienne filature du XVIIIe siècle, transformée en 1897 en corderie mécanique sous l’impulsion de Jules Vallois. On y fabriquait des cordes câblées et des cordelettes tressées comme celles qui entourent les vieux fils électriques. Spectaculaire, le lieu abrite une roue hydraulique et les vieilles machines qui fonctionnent encore.
Comme on le voit dans le portrait de Madame Manet et de son fils Léon, les tenues blanches taillées dans des draps, des cotons ou du lin clair, étaient de rigueur pour l’été. Pour la femme, le corset et le cache-corset en mousseline de coton sont cachés par un corsage à manches longues peu ajusté. Le tout complète la jupe plongeante et la sur-jupe drapée, décorée de volants bordés d’une fine dentelle.
Dans la haute société de cette fin du XIXe siècle, le paraître est capital. La femme, qui doit afficher son rang social grâce au luxe et au bon goût de ses tenues, peut changer de garde-robe jusqu’à cinq fois par jour. Après la robe d’intérieur du lever, la robe du jour, la toilette d’après-midi pour la promenade vient, pour la soirée, la robe de bal aux riches satins, brocards, ottoman et organza.
Si les hommes ont leurs épingles à cravates, faux-cols et autres fixe-chaussettes, les femmes ne sont pas en reste côté accessoires. Pour donner du volume à leurs toilettes, elles ont le choix entre la cage-crinoline constituée de cerceaux d’acier reliés par des bandes de tissus (la crinoline peut atteindre quatre mètres de circonférence) ou la tournure, baptisée également faux cul, cul de Paris ou queue d’écrevisse (les cerceaux sont attachés par une ceinture et reposent sur les reins).
Avec le développement du goût pour les bains de mer, des tenues adaptées voient le jour. Les costumes de bain en laine dans des tons bleus et rouges permettent de se glisser dans l’eau. Lancé en Angleterre par le prince Albert, le costume marin pour les enfants apparaît dans les années 1860 avec sa blouse à col carré et son pantalon ample et long. Les jeunes filles suivent quelques années plus tard mais avec une jupe.
Robes pour fillettes et ensemble marin pour garçons devant les reproductions de L’Enfant au fouet (1885) d’Auguste
1. Radu Sorescu - Petre Tutea. Viata si opera 2. Zaharia Stancu - Jocul cu moartea
3. Mihail Sebastian - Orasul cu salcimi
4. Ioan Slavici - Inchisorile mele
5. Gib Mihaescu - Donna Alba
6. Liviu Rebreanu - Ion
7. Cella Serghi - Pinza de paianjen
8. Zaharia Stancu - Descult
9. Henriette Yvonne Stahl - Intre zi si noapte
10.Mihail Sebastian - De doua mii de ani
11. George Calinescu Cartea nuntii 12. Cella Serghi Pe firul de paianjen…
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