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Les Châteaux du pays cathare en France - I

Les Châteaux du pays cathare en France !

L'expression « châteaux du Pays cathare » désigne un ensemble de châteaux situés dans une région où le catharisme s'est développé. Cependant la plupart des châteaux appelés « cathares » n'ont pas de rapport avec l'histoire de l'hérésie dualiste du xiie siècle en Occitanie.

Châteaux cathares est une désignation utilisée par le tourisme contemporain (à l'instar de la marque déposée Pays cathare) pour désigner, de manière arbitraire, la série de forteresses bâties par le roi de France sur la frontière sud de ses domaines à l'issue de la croisade contre les Albigeois.

Quelques-uns de ces sites avaient connu, antérieurement à la période royale, un habitat villageois de type castral susceptible d'avoir abrité des cathares, rasé lors de l'érection des citadelles. Plus strictement, il faudrait parler de châteaux du Pays cathare.

Les organismes officiels comme le Conseil départemental de l'Aude ou le Comité départemental du Tourisme de l'Aude n'utilisent jamais cette dénomination impropre de « châteaux cathares », mais bien celle de « châteaux du Pays cathare ».

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Château de Quéribus

Le château de Quéribus (en occitan : castèl de Querbús) est un château dit « cathare » situé sur la commune de Cucugnan dans le département de l'Aude. Cette forteresse, perchée sur un piton rocheux à 728 mètres d'altitude, domine le village de Cucugnan et se situe à la frontière du département de l'Aude et des Pyrénées-Orientales. Le château de Quéribus, dont l'existence remonte sans doute au xe siècle, était un des points de défense du pays cathare. Après sa prise, il est intégré au dispositif de défense de la frontière de la France avec l'Aragon. L'annexion du Roussillon par la France (traité des Pyrénées, 1659), qui recule la frontière jusqu'aux Pyrénées, diminue fortement son importance stratégique. Le château se dégrade jusqu'en 1951, date à partir de laquelle il est progressivement restauré.

Il fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 11 octobre 1907

Gardien du Grau de Maury, Quéribus est perché sur un étroit piton rocheux à 728 mètres d'altitude. Il surveille le massif des Corbières, la Fenouillèdes et la plaine du Roussillon.

Le nom du château, Quéribus, qui veut dire « rocher des buis », est cité pour la première fois en 1021 dans le testament de Bernard Ier Tallaferro, comte de Bésalú. À cette date, le castrum fait partie de la vicomté de Fenouillèdes. En 1111, le comte de Barcelone Raimond Bérenger III hérite du comté de Besalú et donc de droits suzerains sur la vicomté de Fenouillèdes et Quéribus. En 1162, lorsque se forme la couronne d'Aragon, Quéribus est une des principales forteresses barcelonaises au nord des Pyrénées. Toutefois, avec l’annexion à la couronne du comté de Roussillon en 1172, le rôle de Quéribus diminue. À la fin du xiie siècle, la vicomté de Fenouillet est inféodée par le roi Pierre II d'Aragon au vicomte de Narbonne.

Lors de la croisade contre les Albigeois, le château est tenu par le chevalier Chabert de Barbaira, hérétique notoire et farouche opposant aux croisés. Il devient un refuge pour les religieux cathares : Benoît de Termes, diacre puis évêque cathare du Razès y réside en 1230 et y meurt sans doute avant 1233. C'est l'un des derniers châteaux cathares avec le Château de Puilaurens à accueillir des responsables de l'église cathare après la chute de Montségur. La vicomté de Fenouillèdes est d’ailleurs encore sous la protection du seigneur de Roussillon, Nuno Sanç, qui agit comme intermédiaire face au roi de France, c'est pourquoi, alors que la guerre fait rage dans le comté de Toulouse, le château est laissé à l'écart des conquêtes croisées. À la mort de Nuno en 1241 son cousin le roi Jacques Ier d'Aragon hérite du Roussillon et abandonne sa politique de protection du Fenouillèdes, dont la possession est tacitement reconnue au roi de France. Le roi Louis IX ordonne au sénéchal de Carcassonne, Pierre d'Auteuil, de s'emparer du château. La conduite des opérations est confiée à Olivier de Termes, qui connaît les lieux et leur défenseur, pour avoir combattu avec lui face aux croisés. Après un court siège de trois semaines, Chabert de Barbaira se rend à Olivier et échange sa liberté contre la reddition du château, en mai 1255. Le château de Quéribus tombe durant la troisième semaine de mai 1255. Quelques mois plus tard, tombait le dernier castrum, le château de Niort en pays de Sault.

En 1258, le traité de Corbeil fixe la frontière entre la France et l'Aragon au sud des Corbières tout près du château. Il devient alors une place forte maîtresse qui appartient au dispositif défensif français dont le commandement est Carcassonne. Il est l'un des « cinq fils de Carcassonne » : Quéribus, Aguilar, Peyrepertuse, Puilaurens et Termes.

Le château est confié à un châtelain désigné par le sénéchal de Carcassonne. Le premier est Nicolas de Navarre nommé en 1259. Puis durant les xiiie et xive siècles, les rois de France reconstruisent et renforcent la structure défensive du château. En 1473, la forteresse est assiégée et prise par les troupes du roi d'Aragon. Enfin, en 1659, le château perd son intérêt stratégique lors de la signature du traité des Pyrénées qui fixe définitivement la frontière franco-espagnole. Cependant, une garnison y est maintenue pendant plusieurs décennies.

Pendant la deuxième moitié du xviiie siècle, des capitaines-gouverneurs sont nommés par le roi pour remplacer les châtelains. Ils ont la responsabilité du château, mais sans y résider. Les lieux se dégradent peu à peu et sont le refuge de nombreux brigands.

Abandonnée à la Révolution française, la forteresse continue à se délabrer jusqu'à son classement Monument historique en 1907. La région qui l'entoure avec notamment le Grau de Maury et le village de Cucugnan, constitue un site protégé depuis 1943.

En 1951, les premiers travaux de rénovation permettent de consolider l'assiette du donjon et de rénover son aspect général. Durant les années 1970, de nombreux petits travaux sont réalisés pour consolider certaines parties du château. Mais c'est entre les années 1998 et 2002 que se déroule la restauration complète du château. De nombreux efforts sont faits pour aménager les lieux et sécuriser l'accès du château au public. Ainsi, le toit du donjon est aménagé en vaste terrasse pour accueillir les visiteurs.

De 1984 à 1989, des fouilles archéologiques ont été réalisées autour du château et dans l'enceinte du château. Elles ont révélé l'existence de structures d'habitat sur une plate-forme en contrebas du château.

Le château est constitué de trois enceintes étagées au sommet et le long de la falaise. Elles assuraient les défenses du château grâce à divers systèmes de défense : de fines archères utilisées par les arbalétriers, des meurtrières canonnières pour les armes à feu plus large et des mâchicoulis. Quatre siècles d'évolutions de l'art défensif y sont représentés.

Plusieurs systèmes de défenses des portes sont présents : assommoirs, bretèches. Des chemins de ronde et des casemates assurent la surveillance des points vulnérables. Quinze à vingt hommes suffisaient pour défendre la forteresse. Elle ne pouvait de toute façon pas assurer la survie de plus de soldats vu la taille de la citerne et de l'ensemble des bâtiments.

Le reste de la forteresse est constitué d'un corps de logis, de salle de stockage, de citernes et d'un donjon. Le donjon est une tour polygonale située dans la troisième enceinte au plus haut de la falaise.

Construit en plusieurs fois, les murs du donjon ont été renforcés et l'épaisseur des murs atteint plusieurs mètres. La géométrie polygonale de la structure permet de réduire les effets dévastateurs des projectiles. À l'intérieur, la salle gothique contient deux pièces (la cave et la salle principale) et est éclairée par une imposante fenêtre. L'intérieur étonnant de cette structure tranche avec l'aspect massif de la tour. En effet, la salle contient les restes d'une cheminée sur le mur Ouest. Un imposant et superbe pilier retient la voûte nervurée de quatre croisés d'ogives. Le culot du pilier est de type pyramidal et soutenait le plancher qui séparait la salle principale de la cave. Le pilier central de la salle gothique garde son mystère : c'est le seul cas d'une chapelle située au cœur d'un donjon.

Le sommet du donjon détient une terrasse accessible par un escalier à vis situé dans une tour rectangulaire accolée au donjon. De cet endroit s'ouvre un panorama sur les Pyrénées, la mer Méditerranée et les vignobles de Corbières.
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Château de Peyrepertuse

Le château de Peyrepertuse (en occitan : Castèl de Pèirapertusa) est un château dit « cathare » situé dans le département de l'Aude en région Languedoc-Roussillon.

Il est le centre du micro-pays et de l'ancienne seigneurie du Peyrepertusès (en occitan : Pèirapertusés) qui veut dire « pierre percée »

Le château est situé sur la commune de Duilhac-sous-Peyrepertuse département de l'Aude en région Languedoc-Roussillon dans les Corbières. Il se trouve sur une crête calcaire à près de 800 m d'altitude, en haut d'une colline qui sépare Duilhac du village de Rouffiac-des-Corbières, dominant garrigue et vignes. Position stratégique qui permet à la fois de voir loin dans les différentes vallées qui l'entourent, de contrôler les cols ou de communiquer des signaux au château de Quéribus un peu plus au sud.

La vue du château depuis Duilhac (au sud) est impressionnante grâce à la falaise de 30 à 40 mètres sur laquelle le château est posé. L'entrée principale se trouve du côté nord, mais à l'époque des Cathares un passage secret permettait après un chemin étroit derrière un gros éperon rocheux de rentrer dans le château par une échelle amovible. Aujourd'hui la poterne du passage secret est fermée mais le chemin est toujours là (le passage derrière l'éperon est exceptionnel) et on peut terminer l'ascension par une voie d'escalade.

Le château fait partie des « Cinq fils de Carcassonne » avec les châteaux de Quéribus, Puilaurens, Termes et Aguilar, tous situés en haut de pitons rocheux « imprenables ». Il est surnommé la « Carcassonne céleste » car c'est le plus grand des cinq châteaux et qu'il était aussi vaste que Carcassonne

Le site fut occupé à l'époque romaine dès le début du premier siècle avant Jésus-Christ, comme l'ont montré des fouilles récentes. En 806 apparurent les premières mentions du château dans l'Histoire. Il était alors catalan et s'appelait Perapertusès. Il appartenait au comte de Besalú, une petite ville située en Catalogne entre Figueres et Olot, dans un texte de 1020. La première mention du château date de 1070

Il passa ensuite dans le comté de Barcelone en 1111, puis dans le vicomté de Narbonne. À partir 1180, le comte de Barcelone, Alphonse II devenu roi d'Aragon s'émancipa de sa vassalité au roi de France. La zone devint de facto une frontière.

À l'époque de la croisade contre les Albigeois, il était le fief de Guillaume de Peyrepertuse qui, ne voulant pas se soumettre, fut excommunié en 1224. Ce dernier se soumit après l'échec du siège de Carcassonne, et le château devint une possession française en 1240. En 1242, Saint-Louis décida de le renforcer et de lui ajouter une deuxième partie, le donjon Sant Jòrdi, situé plus en hauteur sur la crête ; le donjon Sant-Jordi fut alors construit en 1250-51 et on réaménagea le Donjon Vieux ainsi que l'église Sainte-Marie qui existait antérieurement. La situation était confuse dans cette région jusqu'à la signature du traité de Corbeil en 1258 laissant libre la Catalogne et le Languedoc. Il fixait aussi la frontière juste au sud du château de Peyrepertuse. Celui-ci, comme ses voisins, les châteaux de Puilaurens et Quéribus, était une des forteresses royales reconstruites à la fin du xiiie siècle pour défendre la frontière contre le royaume d'Aragon puis l'Espagne jusqu'au xviie siècle.

En 1355, le château fut remis en état de défense et Henri de Transtamare, prétendant au trône de Castille, défait à Navarette, fut autorisé par le roi de France Charles V à s'y réfugier. En 1542, Jean de Graves, seigneur de Sérignan, s'empara du château au nom de la Réforme, mais fut pris et exécuté.

Le château fut déclassé comme place frontière lors du Traité des Pyrénées en 1659 ayant perdu son intérêt stratégique. Bien que la citadelle eut beaucoup moins de valeur depuis l'annexion du Roussillon en 1658, une faible garnison commandée par un officier subalterne fut maintenue jusqu'à la Révolution française, pendant laquelle il fut abandonné. Vendu comme Bien National en 1820, ses ruines subsistèrent jusqu'à aujourd'hui. La première campagne de consolidation du monument commença en 1950.

Le château mesure 300 mètres de long et 60 mètres de large dans sa plus grande largeur. L'entrée se trouve au nord et tout le reste du château est inaccessible de par les falaises qu'il surplombe. Tout le château est entouré de remparts soigneusement accrochés en haut des à-pics. Mais la muraille de la partie nord plus accessible et plus imposante que celle de la partie sud qui est composée de pentes très abruptes. Il est composé de deux esplanades à l'est et à l'ouest. Celle de l'est est bordée d'une courtine de 120 mètres de long jalonnée par deux tours de plan semi-circulaire. Cette enceinte "basse" a conservé son chemin de ronde formé de dalles reposant sur des corbeaux. Le côté sud est défendu par l'à-pic de la falaise. L'angle nord-ouest abrite la porte d'entrée. On peut observer sur cette esplanade le château primitif du comte de Besalù et la chapelle du xiie siècle. Une ancienne citerne d'eau est visible près du château primitif.

Le donjon vieux est formé de l'église Sainte-Marie, de style roman, et d'un logis, constitué de deux pièces voûtées superposées. Quatre citernes alimentaient le château.

Sur l'esplanade ouest se dresse le château plus récent perché sur le roc Sant Jòrdi. Il fut construit sur l'ordre du roi Saint-Louis en 1242 pour renforcer la forteresse. Pour y accéder, un escalier dit de Saint-Louis assez vertigineux monte le long de la paroi du roc. Le "donjon de Sant Jòrdi" est un château avec son propre système de défense capable de résister aux assaillants ayant réussi à accéder à la forteresse et possédait sa propre chapelle dans le donjon, la chapelle Sant-Jordi (Saint-Georges) à nef unique.

Ses ruines accueillent aujourd'hui près de 100 000 visiteurs par an. Elles dominent de 800 m les vignobles de la région et le village de Duilhac (vignoble des Corbières).

On y accède par une route qui s'arrête juste en dessous de la falaise sur un parking, les visiteurs peuvent ensuite utiliser un chemin (environ un quart d'heure) pour faire le tour du château par l'est et rentrer par l'entrée principale côté nord. Même si le château est en ruine, la plupart des murs sont encore debout, certaines pièces sont encore bien conservées (notamment la chapelle fortifiée dans le Bas-Château).

Pour les courageux et les randonneurs, un sentier de grande randonnée part du village de Duilhac (prendre la route du château sur quelques centaines de mètres avant de prendre à droite un petit chemin qui coupe les lacets). Il s'agit d'une variante du sentier cathare.

Par temps d'orage ou de grand vent, la montée est fortement déconseillée et souvent interdite pour protéger les visiteurs de la foudre et des glissades dangereuses dans l'escalier Saint-Louis, qui relie l'ancien château au donjon, déjà fort glissant par beau temps.

La falaise de calcaire est propice à l'escalade et les voies aboutissent toutes ou presque dans l'enceinte, au grand plaisir des grimpeurs qui terminent leur ascension sous le regard des touristes spectateurs.
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Châteaux de Lastours

Les châteaux de Lastours (en occitan Las Tors, litt. 'Les tours') sont quatre châteaux du pays cathare situés dans la commune de Lastours dans le département de l'Aude en région Languedoc-Roussillon. Les quatre châteaux sont construits sur un éperon rocheux au-dessus du village de Lastours, isolés par les profondes vallées de l'Orbiel et du Grésillou. Ils étaient le verrou duCabardès d'où le nom du château principal : Cabaret. Ils sont bâtis à 300 mètres d'altitude dans le même axe : Cabaret, la Tour Régine, Surdespine et Quertinheux légèrement en retrait. Le site est classé monument historique depuis 1905 et des fouilles archéologiques sont toujours en cours.

Ces quatre châteaux font partie d'un seul ensemble même s'ils n'ont aucune structure en commun. Le contexte naturel du site a permis de faire l'économie d'une forteresse de grande taille. Les plans ont été adaptés aux rochers sur lesquels ils sont construits. La construction est parfois hétérogène du fait de l'étalement des remaniements effectués sur les châteaux.

Au Moyen Âge, le site appartient aux seigneurs de Cabaret, mentionnés pour la première fois en 1067. Leurs richesses proviennent notamment de l'exploitation des mines de fer. Seuls trois châteaux sont probablement construits au xie siècle et leur emplacement ont évolué dans le temps suivant les destructions et reconstructions successives. À cette époque, les seigneurs de Cabaret sont au moins au nombre de 22.

Les châteaux ont vécu les événements de la croisade contre les Albigeois. En effet, les seigneurs de Cabaret sont très liés aux adeptes du catharisme. Les villages aux alentours des châteaux ont accueilli de nombreux cathares. La forteresse appartient à l'époque à Pierre Roger de Cabaret fidèle de Raymond-Roger Trencavel qui a combattu à côté de lui lors de la défense de Carcassonne. Le site subit dès 1209 les attaques de Simon de Montfort. Le site résiste victorieusement aux attaques. Mais le croisé Bouchard de Marly alors seigneur du château de Saissac est fait prisonnier par Pierre-Roger. Sa libération est négociée contre la reddition de Cabaret en 1211.

En 1223, les seigneurs de Cabaret reprennent leurs terres et Cabaret devient le siège de l'évêché cathare du Carcassès. Le seigneur Pierre-Roger résista pendant de nombreuses années aux attaques de Simon de Montfort. Mais en 1227, les châteaux sont de nouveau assiégés par Humbert de Beaujeu. En 1229, Cabaret capitule.

Les villages et châteaux sont pillés puis reconstruits pour devenir des forteresses royales. La Tour Régine est construite par ordre du roi pour affirmer sa suprématie. Ils deviennent le centre administratif et militaire de six communautés formant la châtellenie du Cabardès. Au xvie siècle, les châteaux sont occupés par les protestants. Ils en sont délogés par le maréchal de Joyeuse en 1591.

Les quatre châteaux sont classés au titre des monuments historiques en 1905
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Les vrais « châteaux cathares » : les castrums

En Languedoc, les seuls vrais « châteaux cathares » furent les bourgades fortifiées (castrum) de Laurac, Fanjeaux, Mas-Saintes-Puelles, Lastours-Cabaret, Montségur, Termes ou Puilaurens qui furent cependant des castrums avant d'être rasés et de devenir des citadelles royales, et un castrum ancien le Château de Miramont en Aude et celui en Ariège qui fut rasé en 1247 pour avoir abrité des parfaits et jamais reconstruit. La commune de Penne-d'Agenais abrite également les ruines d'un château, la ville ayant été la principale place forte de l'Agenais pendant la croisade des Albigeois. Il y avait en effet en 1209 quatre évêques cathares, à Albi, Carcassonne, Toulouse et Agen.

La légende des architectes et bâtisseurs cathares n'est qu'un dernier avatar du mythe de Montségur. Les seuls monuments témoins des événements de la première moitié du xiiie siècle (et donc les seuls qui pourraient prétendre au qualificatif de « cathares » bien que l'Église cathare n'ait jamais rien construit) sont de petits châteaux, souvent totalement ignorés du public (castrum de Roquefort, dans la Montagne Noire), et dont les maigres vestiges sont à l'écart des grandes routes touristiques (à l'image des vestiges du château de Niort à Niort-de-Sault).

Les citadelles royales

Après l'échec de la tentative de reconquête de Carcassonne par le Vicomte Trencavel en 1240, la cité de Carcassonne fut considérablement renforcée par le pouvoir royal français, nouveau maître du territoire. Ce dernier rasa des petits castrums dans les Corbières et y érigea des citadelles pour garder la frontière avec le royaume d'Aragon.

Ces cinq châteaux furent alors nommés les cinq fils de Carcassonne :

Les Quatre Châteaux de Lastours
www.chateauxdelastours.fr/
Site officiel de la commune de Lastours. Il a pour but de promouvoir le site médiéval et les animations qui lui sont associées.
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