Pas facile en temps de Covid-19 de faire venir à Paris les plus beaux tableaux de la peinture danoise du XIXe siècle. Reportée de mars à septembre (et ce jusqu’au 3 janvier 2021), l’exposition du Petit Palais parvient magnifiquement à faire comprendre cet âge d’or entre néoclassicisme et romantisme.
L’impression générale devant ces trois cents tableaux et dessins de l’âge d’or danois est celle d’une peinture au cordeau, au dessin impeccable et aux couleurs tempérées. Elle correspond à cette période difficile pour le Danemark, entre l’indépendance de la Norvège en 1814 et la défaite de 1864 face à la Prusse.
L’Académie royale des beaux-arts du Danemark a été le creuset où tous les artistes danois (uniquement des hommes car les femmes n’y étaient pas admises) ont été formés. On y travaille d’après le modèle vivant, d’après les plâtres copiant les sculptures antiques, et de nombreux portraits comme celui du sculpteur Jens Adolf Jerichau (à droite) sont réalisés en hommage aux créateurs.
Depuis la fin du XVIIIe siècle, la peinture danoise est marquée par le paysage. Campagnes bucoliques, bords de mer aux dernières lueurs du jour, vues des lacs et leurs embarcadères montrent l’importance de cette peinture de plein air, croquée sur le motif et hors de l’atelier. Grâce aux peintres Eckersberg et Lund, des cours de peinture à l’huile et un concours de peinture de paysage virent très tôt le jour à l’Académie.
Dans une très belle mise en scène de Didier Blin évoquant un intérieur danois, cette salle de l’exposition du Petit Palais réunit une brochette de portraits de famille signés par le peintre Constantin Hansen. On croise souvent le visage de ses filles, seules ou accompagnée de leurs amies, dans ces compositions strictes et dépouillées, d’une incroyable modernité.
Pour être considéré comme un véritable artiste, l’étudiant à l’Académie royale se devait de partir en Italie pour parfaire sa formation. Une grande médaille d’or finançait son voyage qui pouvait durer six ans. De retour à Copenhague, il devait encore affronter l’épreuve du morceau de réception pour pouvoir être admis à l’Académie et obtenir ensuite des commandes pour les châteaux royaux.
Pour ses paysages influencés par le travail de Christoffer Wilhelm Eckersberg et de Caspar David Friedrich, Christen Kobke s’est volontairement limité aux alentours de chez lui, d’abord la citadelle du Kastellet à l’est de Copenhague, puis les lacs à l’extérieur des fortifications, puis les abords de la maison de ses parents. Il y a donc une dimension autobiographique dans les œuvres de cet artiste qui partira enfin, en 1838, en Italie du sud.
Dans le cadre de l’épidémie de Covid-19, merci de prendre contact avec les lieux pour vérifier la programmation et les contraintes d’accès avant de vous déplacer - Du 22 septembre au 31 décembre : tous les jours et fêtes sauf lundi vendredi de 10h à 18h, vendredi fêtes de 10h à 21h. Fermé le 25 décembre. ; Du 1er janvier au 3 janvier 2021 : samedi dimanche fêtes de 10h à 18h, vendredi fêtes de 10h à 21h. Fermé le 1er janvier.
1. Radu Sorescu - Petre Tutea. Viata si opera 2. Zaharia Stancu - Jocul cu moartea
3. Mihail Sebastian - Orasul cu salcimi
4. Ioan Slavici - Inchisorile mele
5. Gib Mihaescu - Donna Alba
6. Liviu Rebreanu - Ion
7. Cella Serghi - Pinza de paianjen
8. Zaharia Stancu - Descult
9. Henriette Yvonne Stahl - Intre zi si noapte
10.Mihail Sebastian - De doua mii de ani
11. George Calinescu Cartea nuntii 12. Cella Serghi Pe firul de paianjen…
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