La chapelle Sainte-Roseline, située dans le Var, dans la commune des Arcs-sur-Argens, a l’air, aux premiers abords, d’une chapelle assez banale que l’on retrouve dans la plupart des villages français.
Or, quelle extase nous saisit en poussant sa porte.
La chapelle Sainte-Roseline est d’abord une chapelle romane, édifiée entre le onzième et le treizième siècle, comme le montrent ses voûtes en berceau.
On y trouve même un retable de l’École de Bréa, célèbre peintre de l’École de Nice dont un de ses tableaux est exposé au Louvre. Beaucoup d’œuvres de ce peintre reposent dans les églises de la région comme dans l’église des Arcs-sur-Argens. Ce retable présente la sainte éponyme de la chapelle et ses parents dans une scène de Nativité.
Un bas-relief de Diego Giacometti et un lutrin de bronze sont également visibles. Les vitraux sont effectués par Jean Bazaine et Raoul Ubac, témoignant de l’intemporalité de la chapelle.
Au vingtième siècle, la célèbre fondation Maeght implanté à la Cole-sur-Loup dans les Alpes Maritimes envoie leur célèbre ami Marc Chagall exécuter la mosaïque Le Repas des Anges.
Aujourd’hui, cette chapelle fait partie d’un domaine viticole. Des messes y sont encore données. L’été, des concerts de musique classique sont organisés dans le fabuleux cloître derrière la chapelle.
Sainte Roseline
Roseline est née en 1263, dans une famille noble, en effet, elle est la fille du seigneur des Arcs. Un hiver de grande famine, elle décide de vider les réserves familiales. Cependant surprise par son père, les vivres se transforment en bouquets de roses. Elle meurt en Janvier 1329. Exhumé cinq ans après sa mort, son corps est retrouvé intact et c’est sous Louis XIV que l’on constate le miracle de conservation de ses yeux. Elle est embaumée à la fin du XIXe siècle. Son corps est exposé au public et engendre de nombreux pèlerinages, attestés par les ex-voto, fleurs et photos.
Ouverture : toute l’année et tous les après-midi sauf le lundi.
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