Au cœur de la Sardaigne, en Italie, se trouve une région pas comme les autres. Une région, paraît-il, où il fait bon vivre. Son nom : Barbagia. Là-bas, près d'un habitant sur cinq a plus de 90 ans. C'est vingt fois plus qu'en France. Barbagia fait en fait partie des "zones bleues", ces endroits où les taux de longévité battent des records. Un phénomène que France 5 propose de découvrir plus en détails dans sa nouvelle série documentaire. Incarné par la naturopathe Angèle Ferreux-Maeght et le médecin généraliste Vincent Valinducq, ce programme entend percer les secrets de la longévité dans ces régions incroyables. Point de départ de cette nouvelle enquête, diffusée ce soir à 20h50 : Seulo, où les nonagénaires représentent 17% de la population. Dans ce village de 970 âmes, où le mot "jeune" prend un tout autre sens, une carte affiche l'emplacement des maisons des centenaires. Les photos de ces irréductibles Sardes ont même été placardées dessus.

Pendant leur enquête, les équipes de France 5 ont déterminé plusieurs facteurs qui expliqueraient le taux de longévité de Barbagia : le lien social, la topographie, l'alimentation et l'ADN. Intéressons nous à la piste génétique... D'après les recherches de Gianni Pes, premier chercheur au monde à avoir découvert une zone d'extrême longévité (celle de Sardaigne donc), les nonagénaires et centenaires de la région possèdent des globules rouges particulièrement petits, ce qui diminuerait le risque d'accidents vasculaire cérébraux. Et ce n'est pas tout. Ces seniors possèdent également un nombre important de globules blancs, ces cellules qui interviennent dans le système immunitaire et qui nous protègent des maladies. "Ce qui veut dire que les centenaires sont plus proches des gens de 60 ans que des octogénaires", explique le scientifique, interviewé par Vincent Valinducq.

Vous pouvez découvrir un extrait du documentaire, qui sera disponible en replay sur le site de France Télévisions, en haut de cette page.