« Lieu d’arrivées et de départs continus, à la fois échappatoire et sanctuaire, Marseille est aussi l’incarnation de résistances car souvent le théâtre de moments uniques de tensions fécondes », note l’équipe artistique de la biennale européenne de création contemporaine Manifesta 13, qui a imaginé six expositions dans les institutions de la ville sur le thème « Traits d’union-s », autant de « nouvelles formes de vivre-ensemble ». L’exposition centrale de la biennale (« La Maison » au musée Grobet-Labadié, à la Cité Radieuse et à Bel Horizon) ouvre dès le 28 août avec des œuvres sur le thème de la crise du logement. Les autres expositions suivront, abordant les thèmes « Le Refuge » (musée Cantini), « L’Hospice » sur le paysage linguistique aux multiples facettes de la ville (Centre de la Vieille Charité), « Le Port » au musée d’Histoire de Marseille et au Centre Bourse, « Le Parc » au musée des Beaux-Arts et en d’autres lieux, et « L’École : le sonore, l’audible, le réduit au silence » au Conservatoire national de musique.
Tout commence par la table de travail monumentale de l’artiste, encombrée de mille bidules, ainsi qu’une autre table, prêt exceptionnel de l’Élysée, dressée pour vingt convives au centre d’une Pêche miraculeuse et d’une Multiplication des pains, illustres peintures du XVIIe italien. Philippe Favier a conçu un parcours-exposition au sein du musée de Valence, avec la complicité du commissaire d’exposition Thierry Raspail. Tous les aspects de l’œuvre de cet artiste inclassable y sont exposés, des premières batailles aux plus récents dessins, gravures et boîtes, des verres aux photographies et collages, avec les Albatros, les Amazones au carré, les Aquarelles de guerre, les Damiers, les Roubo et les Roses, les Ombres au tableau, ainsi qu’un grand nombre d’œuvres inédites créées ces dix dernières années.
Philippe Echaroux, c’est cet ancien kitesurfer professionnel devenu street artist et photographe, qui projette des images ou des mots dans des lieux bien choisis, avec un message militant. Sous un pont de Venise, qui s’enfonce doucement mais sûrement à cause de la surabondance des paquebots de croisière, il a projeté la phrase « Niente dura per sempre » (rien ne dure toujours). À Calcutta, c’était des portraits des enfants des rues et chez les Suruis d’Amazonie, des portraits géants d’Indiens sur les arbres menacés par la déforestation galopante. Le musée du Quai Branly accueille ces visages dans son jardin pendant un mois.
« Dans la mémoire du monde », musée du Quai Branly, Paris, Du 1er au 29 octobre. Ill. : Philippe Echaroux, Amazonie. Courtesy de l'artiste. / Philippe Echaroux
20 ans du Prix Marcel Duchamp
Créé en 2000 pour mettre en lumière le foisonnement créatif de la scène artistique française, le Prix Marcel Duchamp célèbre ses 20 ans. Issu du partenariat entre l’Adiaf (Association pour la diffusion internationale de l’art français) et le Centre Pompidou, il propose cette année une sélection d’œuvres des artistes lauréats, au sein du parcours du Musée national d’art moderne. Ainsi Alice Anderson (née en 1972) montre des œuvres créées lors de danses-performances fulgurantes ou méditatives ; Hicham Berrada (né en 1986) propose un dispositif immersif intitulé Présage ; Kapwani Kiwanga (née en 1978) expose son projet Flowers for Africa sur la présence de fleurs lors des événements diplomatiques liés à l’indépendance des pays africains ; et Enrique RamÍrez (né en 1979) réaffirme l’idée de l’art comme questionnement du monde à travers son projet Incertains.
Née à Croix (Hauts-de-France), Laure Prouvost investit le LaM qui a marqué son enfance et son adolescence. La vidéaste et plasticienne revisite son installation conçue pour le Pavillon français de la précédente Biennale de Venis,e en la mettant en dialogue avec la collection d’art brut du musée. Cette vidéo invitant à un road trip initiatique entre Nanterre, les terrils du bassin minier du Pas-de-Calais, le Palais Idéal du Facteur Cheval à Hauterives et Venise crée des interactions avec une sélection d’œuvres de la donation L’Aracine autour de thèmes chers à l’artiste : la porosité entre la fiction et l’autofiction, la capacité à créer des récits, l’érotisme, le goût du bricolage et du « fait main ».
Invitée du troisième opus des « Dialogues inattendus » du musée Marmottan Monet à Paris, l’artiste franco-américaine dévoile des paysages méditatifs abstraits qui font écho aux pièces des collections du musée.
Il y a vingt ans, la Fondation Cartier consacrait à Sarah Sze (née en 1969 à Boston) sa première exposition dans une institution française. Depuis, l’artiste s’est fait connaître par ses installations monumentales, où elle s’intéresse à la prolifération des images dans notre quotidien, et à la manière dont elles influent sur nos vies et notre rapport aux objets. Sarah Sze propose ici une exposition
1. Radu Sorescu - Petre Tutea. Viata si opera 2. Zaharia Stancu - Jocul cu moartea
3. Mihail Sebastian - Orasul cu salcimi
4. Ioan Slavici - Inchisorile mele
5. Gib Mihaescu - Donna Alba
6. Liviu Rebreanu - Ion
7. Cella Serghi - Pinza de paianjen
8. Zaharia Stancu - Descult
9. Henriette Yvonne Stahl - Intre zi si noapte
10.Mihail Sebastian - De doua mii de ani
11. George Calinescu Cartea nuntii 12. Cella Serghi Pe firul de paianjen…
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